Le bois, matériau ancien, est toujours utilisé de nos jours en tant que matériau d’emballage et matériau entrant dans la fabrication d’objets destinés à être au contact de produits alimentaires.
Dans le domaine de l’agro-alimentaire, le bois se retrouve dans la composition d’objets destinés à la manipulation de produits alimentaires, tels que les planches à découper, les ustensiles de cuisines (couverts, plats,…).
Il entre dans la fabrication d’emballages dits « légers », mais également plus rarement d’emballages dits « lourds ».
Les emballages légers sont :
Les emballages lourds sont :
Dans ces trois cas, le bois est utilisé pour présenter, manipuler, stocker ou transporter, et ne doit pas libérer de substances susceptibles de modifier le contenu (garantir une inertie organoleptique et chimique, et ne pas être vecteur de micro-organismes indésirables).
Lorsqu’il est utilisé en tant que matériau de bonification pour la fabrication de fûts destinés à la maturation du vin, de gerles pour ensemencer le lait avant la fabrication de fromages, de planches d’affinage pour certains fromages, le bois influe sur les caractéristiques organoleptiques ou microbiologiques du produit final résultant d’échanges entre le bois et le produit alimentaire en contact.
Excepté pour la filière viticole, le bois fait l’objet d’une concurrence par les emballages plastique et carton, notamment due à la réglementation très détaillée et actualisée de ces deux matériaux depuis une bonne trentaine d’années. En effet, la règlementation du bois au contact alimentaire, et donc son aptitude au contact alimentaire, est mal identifiée, d’où l’importance de faire un point sur l’alimentarité du bois.