Article de référence | Réf : AG7302 v1

Métaux utilisés
Palettes, caisses, conteneurs, bacs - Métal

Auteur(s) : Jacques DUPUIS

Date de publication : 10 oct. 2004

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NOTE DE L'ÉDITEUR

La norme NF EN 10210-2 d'octobre 2006 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN 10210-2 (A49-502-2) " Profils creux de construction finis à chaud en aciers — Partie 2 : Tolérances, dimensions et caractéristiques de section" (Révision 2019)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN1905 (mai 2019).

29/08/2019

RÉSUMÉ

Cet article s’intéresse aux palettes, caisses, et conteneurs en tous genres, métalliques. Comparés à d’autres matériaux, ces contenants présentent une grande robustesse mécanique, résistent aux températures extrêmes, ne génèrent pas d’électricité statique et ne sont pas hygroscopiques. Toutes ces propriétés leur confèrent une durée de vie importante, car en plus ils sont réparables. Sont décrits les métaux utilisés et les différents types de contenants en métal disponibles sur le marché. Leurs critères de choix portent sur la fabrication, le transport, la destination et le stockage.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

La majorité des contenants de manutention, qu’il s’agisse de palettes, de caisses, de caisses-palettes ou de conteneurs que l’on rencontre dans tous les secteurs de l’économie, sont à base de bois, de matières plastiques ou de métaux.

Les contenants en métal se caractérisent par leur grande robustesse mécanique. Ils peuvent, en particulier, recevoir des pièces lourdes ; les chocs au cours des remplissages et des manutentions n’altéreront pas trop les caisses et les palettes métalliques.

Par ailleurs, les métaux résistent bien aux températures extrêmes. Ils sont ininflammables et peuvent, par exemple, être mis en contact avec des pièces de fonderie sortant directement de démoulage, ce qui n’est pas possible avec les plastiques et le bois. Ils peuvent aussi être mis dans des chambres frigorifiques, jusqu’à des températures de − 100 ˚C sans risque de détérioration des qualités physico-mécaniques.

Contrairement aux matières plastiques, les métaux ne génèrent pas d’électricité statique et seront préférés lors de manutentions en atmosphère explosive.

Contrairement au bois, le métal n’est pas hygroscopique. Il ne donne pas de moisissures gênantes lors du transport de matières alimentaires. Il écarte également le risque d’échardes et d’autres déchets issus du bois qui peuvent se retrouver dans les produits transportés.

Leurs bonnes résistances aux chocs et aux contraintes diverses, ainsi qu’aux températures extrêmes, font que les contenants métalliques seront préférés lorsque l’on recherche une grande durée de vie, et particulièrement pour une utilisation intensive. Les contenants métalliques s’imposeront notamment lors de rotations interusines ou navettes usines-clients, avec de très nombreux allers-retours.

La fabrication des palettes et des contenants en plastique nécessite des outillages onéreux. Ils sont donc réservés à des séries importantes (plusieurs dizaines de milliers). L’utilisateur n’a souvent pas d’autre possibilité que de choisir son contenant dans les gammes proposées en standard par les fournisseurs. En revanche, la fabrication des contenants métalliques ne nécessite pas d’outillages spécifiques si ce n’est des gabarits de soudure peu coûteux. Les fabricants pourront généralement accepter de produire des petites séries de contenants spéciaux (20 à 50 pièces), à la demande du client, ou de contenants standards avec les modifications souhaitées par le client et cela, dans des délais acceptables. Pour l’utilisateur, un produit sur mesure sera parfois mieux adapté à son besoin, d’où une optimisation de son investissement et de ses coûts logistiques.

Enfin, contrairement à d’autres matériaux tels que les matières plastiques, les contenants métalliques se réparent généralement facilement. Par ailleurs, leur destruction ne génère pas de déchets gênants pour l’environnement, les circuits de recyclage des métaux étant bien organisés.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag7302


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1. Métaux utilisés

1.1 Acier

On peut théoriquement réaliser les caisses et les palettes à partir de toutes sortes de métaux, mais pour des raisons de coût, de facilité d’usinage et de soudage, l’acier s’impose le plus souvent.

On utilise généralement les aciers de construction d’usage courant (NF 138 Acier).

Ces aciers se présentent dans le commerce sous différentes formes : tôles, laminés marchands, tubes, fils.

  • Tôles

    Les tôles laminées à froid ont des épaisseurs inférieures à 3 mm. Les tôles laminées à chaud ont généralement des épaisseurs supérieures à 3 mm. L’acier utilisé permet toutes les opérations d’usinage courantes, telles que le cisaillage, le poinçonnage, le pliage, l’emboutissage léger, le soudage à l’arc.

  • Laminés marchands

    Tous les profilés obtenus par laminage à chaud sont utilisés dans la fabrication des contenants métalliques. Il s’agit des fers plats, des cornières, des U, des ronds, carrés, etc. Parfois, pour des raisons de précision, on utilise des profils acier étirés à froid.

  • Tubes

    Le tube de construction, de section circulaire, carrée ou rectangulaire est très utilisé dans les contenants, pour ses qualités de bonne résistance par rapport à sa masse linéaire et particulièrement pour les pièces subissant des contraintes de compression et de flambement. Il s’agit en particulier des chandelles ou des poteaux subissant des charges verticales importantes. Les tubes « construction » doivent répondre à la norme NF EN 10210.

  • Fil

    Le fil d’acier, dit fil-machine dans des diamètres de 1 à 5 mm, est très utilisé dans la confection des treillis soudés (grillages à mailles carrées ou rectangulaires) notamment pour les conteneurs légers du type roll-conteneur.

HAUT DE PAGE

1.2 Aluminium

Dans le cas où l’inaltérabilité et la masse sont des qualités primordiales, et aussi lorsque les contenants doivent répondre aux normes des industries alimentaires, l’aluminium s’impose,...

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