Comprendre le besoin de parler le langage de l’explorateur
Mettre en place un vocabulaire adapté à l’intrapreneuriat

Le langage des grands groupes, adapté à la culture d’exploitation, induit un comportement adapté à cette dernière avec notamment le besoin de mettre en place et de maîtriser des processus afin de contrôler les risques pour éviter tout échec. À la différence du langage des start-up, adapté à la culture d’exploration, qui induit quant à lui une notion de prise de risques, de gestion de ceux-ci au fil du temps et d’apprentissage par la mise en place d’un mode itératif où chaque expérience sera considérée comme source d’apprentissage.

Si l’on veut réussir le changement culturel qui consiste à passer d’un monde d’exploitation à un monde d’exploration, il est important d’utiliser un langage différent. Ceci permet d’incarner de façon très pratique une culture différente. Vos intrapreneurs et ceux avec lesquels ils devront interagir vont devoir utiliser un vocabulaire propre.

Dit autrement, si l’on veut partir à la recherche de nouveaux territoires, oublions notre langage d’exploiteurs et accordons-nous sur une langue commune d’exploration !

Le changement d’attitude et de lexique ne touche pas seulement l’équipe d’exploration, mais aussi ses sponsors internes. Gérer les sponsors internes pour les amener à adopter un modèle mental différent représente un vrai défi. Le vocabulaire peut y contribuer fortement. Cette modification de la façon de penser constitue la caractéristique principale et intrinsèque de l’intrapreneuriat, sûrement la plus difficile à maîtriser.

Changer de lexique, c’est déprogrammer son modèle mental initial. Dans notre cas, c’est passer de l’exploitation à l’exploration.