Présentation
Auteur(s)
-
Jérôme TASSI : Avocat, Loyer et Abello
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
Vous avez identifié une innovation, mais la voie du brevet n’est pas envisagée notamment pour les raisons suivantes :
-
soit l’innovation n’est pas un objet brevetable (il ne s’agit pas d’une solution technique à un problème technique) ;
-
soit vous préférez que l’innovation ne soit pas divulguée aux tiers.
Vous souhaitez donc savoir :
-
s’il existe des protections alternatives à la protection par brevet ;
-
si la voie du secret est envisageable ou recommandée.
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Management et ingénierie de l'innovation
(450 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Des modules pratiques
Opérationnels et didactiques, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
2. La protection par le savoir-faire (ou know-how) est-elle efficace ?
Le savoir-faire est un ensemble d’informations pratiques non brevetées résultant de l’expérience, et testées qui est :
-
secret (non généralement connu ou facilement accessible) ;
-
substantiel (important et utile pour la production de produits) ;
-
identifié (décrit de façon suffisamment complète pour permettre de vérifier qu’il remplit les conditions de secret et de substantialité).
Le savoir-faire peut être complémentaire d’un brevet : il est possible de protéger les éléments essentiels de l’invention par un dépôt de brevet et de garder secret le savoir-faire pratique ou non brevetable (algorithmes, résultats d’essais, notes de calculs, rapports, plans cotés…).
Le « tour de main » acquis par un salarié (ou un prestataire) devient généralement indissociable de sa personne, qui ne pourra pas « l’oublier » à la fin du contrat de travail. Il sera généralement difficile pour l’employeur d’interdire à l’ancien salarié de l’utiliser au profit d’un tiers.
Le savoir-faire ne confère pas un monopole à la société innovante, mais ne la protège que lorsque des tiers l’ont acquis par des manœuvres fautives (appropriation fautive par débauchage de salariés, espionnage, violation d’un accord de confidentialité). Il n’est donc pas possible de sanctionner l’utilisation du savoir-faire par un tiers de bonne foi.
Même s’il n’existe pas de titre de propriété intellectuelle, le savoir-faire peut faire l’objet de contrat de communication à des tiers qui pourront l’exploiter (ce qui nécessite d’identifier précisément le savoir-faire et de le compiler dans un fichier ou dossier unique). Ce type de contrat est parfois appelé – de manière impropre – licence de savoir-faire.
Le savoir-faire peut être fluctuant dans le temps, soit que le secret de certains éléments deviennent éventés, soit que des améliorations ou nouveautés soient ajoutées. Chaque modification substantielle du savoir-faire devra faire l’objet d’une nouvelle compilation.
Cet article fait partie de l’offre
Management et ingénierie de l'innovation
(450 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Des modules pratiques
Opérationnels et didactiques, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
La protection par le savoir-faire (ou know-how) est-elle efficace ?
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
-
www.inpi.fr : le site de l’Institut national de la propriété industrielle présente les différents droits et permet de déposer en ligne les marques et dessins et modèles.
-
www.app.asso.fr : le site de l’Agence pour la protection des programmes permet de réaliser des dépôts de logiciels ou de bases de données.
Code de la propriété intellectuelle : articles L. 112-3, L. 341-1 et suivants, L. 622-1 et suivants, L. 623-1 et suivants.
HAUT DE PAGECet article fait partie de l’offre
Management et ingénierie de l'innovation
(450 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Des modules pratiques
Opérationnels et didactiques, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive