Les cas industriels témoignent d’opérations complexes où souvent on combine, minéralurgie, pyrométallurgie et biohydrométallurgie. Mais la lixiviation en tas gagne du terrain depuis plus de vingt ans, relayée récemment par un biotraitement préalable.
En lixiviation dynamique, les minerais d’or sont traités par un ensemble d’appareils spécifiques, parmi lesquels des agitateurs mécaniques, pneumatiques et mécanopneumatiques assurent le contact entre le lixiviant, l’oxygène et le métal lorsque l’or est accessible, et par des autoclaves de grandes dimensions travaillant sous pression d’oxygène, lorsque l’or est combiné à des sulfures ou à des matières charbonneuses.
Les coûts de traitement montrent une décroissance linéaire en fonction du tonnage journalier. Lorsque la lixiviation en tas est possible, ils sont sensiblement abaissés et les investissements sont fortement minorés. La plupart des installations industrielles ont été réalisées en prenant pour base un coût de l’or à 350 $/once. Sur cette base, le coût moyen de production mondiale mine-métallurgie a été de 195 à 210 $/once en 2004.
Lors de l’achat d’une mine d’or et d’une usine métallurgique, la valeur globale est comprise entre 70 et 100 dollars par once d’or contenue dans le minerai. Elle peut être dépréciée si le métal « doré » contient des impuretés gênantes pour le raffineur, et s’il existe des risques politiques. On constate que les stratégies actuelles s’orientent vers l’obtention de préconcentrés riches avant l’étape de cyanuration.