Présentation

Article

1 - DÉFINITIONS ET REMARQUES PRÉLIMINAIRES

2 - MÉTHODES BASÉES SUR L’UTILISATION D’UN OSCILLOSCOPE ANALOGIQUE

3 - PHASEMÈTRES ÉLECTRODYNAMIQUES

4 - PHASEMÈTRES ANALOGIQUES À BASCULES

5 - PHASEMÈTRES NUMÉRIQUES

6 - MESURE DE DÉPHASAGE DE SIGNAUX TRÈS BRUITÉS : UTILISATION D’UN DÉTECTEUR SYNCHRONE

7 - DÉPHASEURS ET GÉNÉRATEURS DE SIGNAUX DÉPHASÉS

8 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : R1045 v3

Définitions et remarques préliminaires
Mesure de déphasages

Auteur(s) : André POLETAEFF

Date de publication : 10 juin 2014

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • André POLETAEFF : Ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) - Chargé d’études et de recherches en métrologie basses fréquences au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Le besoin de connaître le déphasage entre deux phénomènes peut apparaître dès que ceux-ci présentent un caractère de périodicité dans le temps. Cette notion de déphasage est donc très générale et peut faire l’objet de mesures dans des domaines de la physique aussi variés que l’électricité, l’électronique, l’optique, la mécanique, l’acoustique... pour n’en citer que quelques-uns. Les méthodes utilisées pour étudier ou mesurer ces déphasages sont généralement spécifiques au domaine concerné. Néanmoins, il est souvent possible de transformer, au moyen de capteurs appropriés, des signaux de nature quelconque en signaux électriques. Dans ce cas, le problème est ramené à une mesure de déphasage entre signaux électriques.

Le présent article se limite strictement aux mesures de déphasage dans le domaine électrique. La notion de déphasage y est précisée ainsi que les conditions auxquelles doivent satisfaire les signaux pour qu’une telle mesure ait un sens.

Les méthodes les plus anciennes sont basées essentiellement sur des procédés purement analogiques. L’oscilloscope, notamment, est un outil parfaitement bien adapté lorsque les incertitudes recherchées restent de l’ordre de quelques degrés. Les procédés de mesure sont en effet très simples et un tel matériel est disponible dans la plupart des laboratoires.

Les méthodes numériques ont ensuite fait progressivement leur apparition. Les premières applications aux mesures de déphasage étaient basées sur le comptage d’impulsions. Avec le développement des composants électroniques tels les échantillonneurs bloqueurs et les convertisseurs analogique-numérique et numérique-analogique, et surtout avec l’accroissement rapide de leurs performances, les méthodes par échantillonnage sont actuellement de plus en plus utilisées. Celles-ci rendent possible l’acquisition des signaux au moyen d’équipements standard (voltmètres numériques à échantillonnage équipés d’une interface informatique), puis l’accès à l’information recherchée au moyen d’un logiciel de traitement des données acquises spécifique à l’application.

Des méthodes, aussi bien analogiques que numériques, peuvent par ailleurs être utilisées pour la mesure de déphasage entre signaux dans un environnement très bruité. Celles-ci font généralement appel à des techniques de détection synchrone.

Enfin, des méthodes de déphasage et de génération de signaux déphasés, avec les moyens de validation associés, sont présentés dans cet article.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v3-r1045


Cet article fait partie de l’offre

Mesures et tests électroniques

(78 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

1. Définitions et remarques préliminaires

1.1 Définitions

Soit un signal sinusoïdal s  (t) de pulsation ω (ω = 2.π.f, f désignant la fréquence du signal) et d’amplitude A. Un tel signal est décrit par l’expression :

ϕ est appelé « phase à l’origine du signal ».

À la différence de l’amplitude et de la fréquence, la phase ainsi définie n’est pas un paramètre intrinsèque caractéristique du signal, mais dépend de l’instant choisi comme origine des temps.

Considérons maintenant un second signal sinusoïdal de même fréquence que nous noterons :

Si ϕ1, comme ϕ, est lié au choix de l’origine des temps, la différence ϕ1 − ϕ, appelée « avance de phase du signal s1  (t) sur s  (t) », en est quant à elle totalement indépendante et caractérise le décalage temporel entre les deux signaux.

Cette différence est nulle lorsqu’il n’y a pas de décalage entre les signaux (signaux en phase) et croît proportionnellement à ce décalage (signaux déphasés) pour prendre la valeur 2.π lorsque celui-ci atteint la valeur d’une période des signaux considérés.

HAUT DE PAGE

1.2 Cas des signaux déformés

Nous entendons par « signal déformé » tout signal périodique qui n'est pas parfaitement sinusoïdal et ne pouvant donc pas être représenté par une fonction sinusoïdale. La notion de phase telle que définie au paragraphe précédent, et a fortiori la notion de déphasage, perdent alors leur sens.

Toutefois, par analogie avec les signaux sinusoïdaux, on dit par abus de langage que deux signaux périodiques de forme quelconque mais...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mesures et tests électroniques

(78 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Définitions et remarques préliminaires
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - NEY (G.) -   Cours de mesures électroniques  -  École supérieure d’électricité (1974).

  • (2) - AZENCOT (J.), PROST (R.) -   Phasemètre large bande à détection synchrone utilisant une ligne à retard comme étalon de temps  -  Onde électrique (F) 55, n° 6, pp. 341-346 (1975).

  • (3) - HILLS (M.T.) -   *  -  . – Measurement of small phase change with the aid of an oscilloscope with a differential input (Mesure de faible variation de phase à l’aide d’un oscilloscope à entrée différentielle). Electronic Letters (GB), p. 0267 (Juin 1967).

  • (4) - HAUG (A.) -   *  -  . – Phase measurement. Digital methods (Mesure de phase. Méthode numériques). Elektrotech. Z. (ETZ-B) (D) 25, n° 11 (5 juin 1973).

  • (5) - MANCEAU (J.), BLANC (I.), BOUNOUH (A.), DELAUNAY (R.) -   Application des méthodes d’échantillonnage aux mesures des déphasages pour des fréquences de 20 Hz à 20 kHz  -  Revue Française de Métrologie,...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mesures et tests électroniques

(78 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS