Cet article est une refonte de l’article Colorimétrie rédigé précédemment par Françoise CORNO-MARTIN.
La colorimétrie a pour but de spécifier la couleur des sources lumineuses, ainsi que celle des matériaux transparents ou diffusants (corps opaques, filtres colorés).
Les concepts colorimétriques de base reposent sur les lois expérimentales des égalisations colorées de rayonnements lumineux où l’œil de l’observateur se comporte comme un appareil de zéro pour juger de l’identité de deux plages contiguës. C’est aux trois types de cônes rétiniens, sensibles uniquement aux niveaux lumineux diurnes, que nous devons l’aspect coloré de la sensation.
Les mécanismes de la vision des couleurs sont expliqués à la fois à l’aide de la théorie trichromatique, valable au niveau des récepteurs rétiniens et de celle des couples antagonistes, valable au niveau des corps géniculés latéraux (renflements de l’extrémité postérieure de la couche optique du cerveau). Les systèmes colorimétriques recommandés par la CIE (Commission internationale de l’éclairage) ne prennent en compte, pour la spécification des couleurs, que l’aspect trichromatique.
Le lecteur pourra se reporter utilement aux articles suivants :
« Optique quantitative : Photométrie. Colorimétrie. Spectrométrie » dans le traité Sciences fondamentales ;
« Couleur et apparence visuelle : le transparent et l’opaque » et « Couleur et apparence visuelle : effet métallique et effet structural » à paraître dans le traité Sciences fondamentales ;
« Application de la colorimétrie aux contrôles des couleurs de surface » dans le présent traité ;
« Radiométrie. Photométrie », « Pyrométrie optique » dans le présent traité ;
« Éclairage. Données de base » dans le traité Construction.