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1 - LE SYSTÈME VISUEL

2 - PSYCHOPHYSIQUE DE LA VISION

3 - CONCLUSION : LES PERSPECTIVES DE LA RECHERCHE

Article de référence | Réf : E5175 v1

Conclusion : les perspectives de la recherche
La fonction visuelle

Auteur(s) : Yvon GRALL

Relu et validé le 01 sept. 2023

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Auteur(s)

  • Yvon GRALL : Professeur des Universités - Praticien hospitalier. - Chef du service de Biophysique et Médecine nucléaire U.F.R. Lariboisière Saint-Louis

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INTRODUCTION

Le système visuel comporte, comme les autres systèmes sensoriels de l’homme, un organe périphérique, l’œil, chargé de la formation de l’image et de la transduction sous forme de signaux transmissibles le long des voies nerveuses, puis un appareil cortical d’analyse dont la complexité n’a pas encore été totalement déchiffrée.

Nous ne parlerons pas ici de la première partie de l’œil, composée de tissus transparents (cornée et cristallin séparés par un liquide de composition voisine de l’eau salée) dont le rôle consiste à former une image nette sur la rétine, tissu neuronal très fin recouvrant le fond de l’œil. Il est à noter toutefois qu’une optique de courte focale (25 mm environ entre le pôle antérieur et le pôle postérieur de l’œil) projetant une image sur une surface hémisphérique concave ne peut obtenir une qualité d’image constante. Celle-ci est maximale sensiblement dans l’axe du regard (direction de la fovéa que nous retrouverons ci-après) puis se dégrade très rapidement en vision latérale, entraînant un abaissement concomitant de l’acuité visuelle. Les performances de notre tissu rétinien seront également fonction de cette caractéristique.

Au-delà, l’organe d’analyse cortical est extrêmement diversifié, mais là aussi ne peut faire face avec la même puissance aux traitements des diverses informations qui affluent vers lui par les voies sensorielles. C’est ainsi que notre cerveau visuel privilégie la localisation spatiale au détriment de l’analyse fréquentielle comme nous le verrons par la suite.

Tout ceci nous permettra de mieux comprendre et d’apprécier le comportement visuel humain en fonction de conditions expérimentales précises. C’est le domaine de la psychophysique où nous verrons de façon plus détaillée l’établissement des unités visuelles, la fonction de sensibilité au contraste et la vision des couleurs.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-e5175


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3. Conclusion : les perspectives de la recherche

Comme nous l’avons vu tout au long de ce bref exposé, nos connaissances dans le domaine visuel sont certes considérables, mais sont encore très éloignées de nous fournir un panorama complet des mécanismes intimes de cette fonction sensorielle particulièrement complexe.

Dans le domaine de la recherche fondamentale, les travaux sur la rétine et le cerveau des animaux se poursuivent inlassablement, apportant chaque jour des nouveautés qu’il faut ensuite tenter d’intégrer dans des hypothèses de fonctionnement basées sur quelques mesures extrapolées à l’ensemble d’une structure. On peut penser que s’il est en effet à tout jamais impossible d’enregistrer simultanément les phénomènes physiologiques intimes de millions de cellules, il sera certainement envisageable dans l’avenir de bâtir des théories de plus en plus fiables et proches de la réalité. Celle-ci n’est d’ailleurs pas forcément simple...

Dans le domaine de la psychophysique, pourtant exploré depuis longtemps, les apports récents ne manquent pas comme par exemple les expériences de colorimétrie, désormais étroitement reliées aux performances des différents types de cônes et qui ont permis de mieux comprendre les anomalies de la vision des couleurs. La compréhension de la genèse de ces troubles a aussi été puissamment aidée par les progrès actuels en génétique et en biologie moléculaire.

Dans le domaine des applications à l’exploration fonctionnelle chez l’homme, de nouvelles méthodes de traitement du signal, de nouveaux appareils ont vu le jour très récemment. On peut pratiquer par exemple la cartographie cérébrale tridimensionnelle permettant de visualiser dans l’espace et le temps les réponses corticales aux stimulations sensorielles. On dispose de l’ophtalmoscope laser à balayage (SLO : Scanning Laser Ophtalmoscope) qui montre sur écran à la fois l’image du fond d’œil et celle de l’objet projeté sur la rétine, d’où de fructueuses études de stratégie d’exploration des scènes visuelles. Ce dernier appareillage est lui-même complété depuis peu par l’OCT (Optical Coherent Tomography) qui commence à fournir des coupes histologiques de la rétine vivante grâce à l’étude des interférences de faisceaux lasers.

Tout ceci vient s’ajouter à la gamme étendue des techniques plus anciennes (électrorétinographie, potentiels évoqués,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - ARDEN (G.B.) -   The importance of measuring contrast sensitivity in cases of visual disturbance.  -  Br. J. Ophthalmol., 1978, 62, p. 198-209.

  • (2) - BAYLOR (D.A.) -   Photoreceptor signals and vision - Invest. Ophthalmol.  -  Vis. Sci., 1987, 28, p. 34-49.

  • (3) - BURGEAT (M.), GRALL (Y.), LOTH (D.) -   Physique et Biophysique - Biophysique sensorielle,  -  tome 3, Masson, 1973, 298 p.

  • (4) - BUSER (P.), IMBERT (M.) -   Vision.  -  Ed. Hermann, 1987, 501 p.

  • (5) - CONSTANTINE-PATON (M.), LAW (M.) -   Le développement des cartes et des bandes dans le cerveau.  -  Pour la Science, 1983, février, p. 33-45.

  • (6) - CORBE (C.), MENU (J.P.), CHAINE (G.) -   Traité d’optique physiologique et clinique -  -  Doin (Paris), 1993, 395 p.

  • ...

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