L’organisation de la SSI peut être vue suivant différents éclairages. On peut la voir, par exemple, sous celui de principes essentiels ; le plus important d’entre eux étant sans conteste de ne jamais oublier que la sécurité passe d’abord par les acteurs du système. Mais énoncer des principes n’est pas suffisant, il faut aussi dire quelles conséquences il convient d’en tirer sur le plan de l’organisation. C’est ce qui est fait dans le premier paragraphe pour les plus importants d’entre eux.
Dans le deuxième paragraphe, on aborde la SSI sous l’angle de l’articulation entre la technique et l’organisation, car les moyens techniques, ainsi que la sécurité, ne sont pas une fin en soi, mais sont au service d’objectifs et dans le cadre d’une entreprise ou d’une administration qui ont leurs atouts et faiblesses propres. Dans le troisième paragraphe, on passe en revue quelques structures et procédures qui, sans les poser en modèle pour tous, permettent de mieux comprendre comment mettre en œuvre une organisation de la sécurité. Enfin, dans le quatrième paragraphe on explique pourquoi on ne peut concevoir, appliquer ou piloter une politique de sécurité sans une approche méthodologique, pourquoi on ne peut mettre en place une organisation de sécurité sans commencer par une analyse de risque et en quoi les normes internationales traitant de l’organisation, de l’administration et de l’audit de la sécurité font partie intégrante de cette approche. On termine ce paragraphe en décrivant le contenu d’un tableau de bord et son rôle dans le pilotage de la politique de sécurité qui sans cela ne pourrait que rester figée.