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Le volume de données ne cesse d’augmenter, les fuites aussi !

Posté le par Philippe RICHARD dans Informatique et Numérique

La capacité de stockage mondiale (base installée) pourrait atteindre 11,7 zettaoctets en 2023, selon le rapport du cabinet d’analystes IDC « The Digitization of the World. From Edge to Core » (Data Age 2025). Mais toutes ces données échangées et stockées seront-elles correctement sécurisées ? Le doute est permis.

Les données sont au cœur de toute activité professionnelle. Les entreprises les utilisent pour améliorer l’expérience client, conquérir des marchés, optimiser leur gestion

Les données sont aussi le « carburant » des services reposant sur des technologies récentes, telles que l’informatique cognitive, l’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (Machine Learning, ML).

Résultat, le volume de données ne cesse d’exploser. Selon le cabinet IDC, la production de data passerait de 33 zettaoctets en 2018 à 175 zettaoctets (175 milliards de téraoctets) en 2025. Le volume de données devrait très fortement augmenter, en partie à cause de l’Internet des objets.

La data dans le cloud

Mais seuls 1 à 2 % des données créées ou répliquées chaque année sont sauvegardées ou stockées pour une période donnée. La majorité des informations sont donc analysées ou consommées en temps réel.

Considéré comme l’un des piliers de la transformation numérique des entreprises, le cloud va être de plus en plus utilisé comme support de stockage. IDC prévoit que les octets installés dans les clouds publics augmenteront pour passer de 4 % en 2015 à 42 % en 2025. Dès 2021, ce cabinet estime que la part des données sauvegardées dans le cloud dépassera celle dans les datacenters traditionnels.

Aujourd’hui, plus de 5 milliards d’individus utilisent chaque jour des données. D’ici 2025, ils seront 6 milliards, soit 75 % de la population mondiale. En 2025, chaque personne connectée exploitera des données au moins une fois toutes les 18 secondes.

Mais cette exploitation de la data imposera de renforcer leur protection. Or, toutes les entreprises n’ont pas pris, et ne prendront certainement pas (la multiplication des fuites de données appuyant cette prédiction…), toutes les mesures adéquates.

Révolution culturelle

Dans la réalité, la prise de conscience et la mise en place d’une réelle politique sont limitées. Selon un rapport  publié en mai dernier par le Ponemon Institute, la situation est inquiétante.

  • Les effectifs et les budgets ne sont pas suffisants pour gérer les risques liés à l’IoT, interne ou développé par des tiers.
  • Les programmes de gestion des risques par des tiers incluent rarement ceux liés à l’IoT.
  • L’évaluation des risques liés aux objets connectés par des audits n’est pas généralisée.

Plus que jamais, les entreprises doivent prendre conscience des menaces numériques qui peuvent concerner les données. L’entrée en application en mai 2019 du RGPD a permis de faire « bouger les lignes ».

Au-delà d’une série de mesures nécessaires pour être en conformité avec ce règlement européen, c’est toute une révolution culturelle qu’il convient d’entamer. Les mentalités doivent évoluer vers plus de sécurité.

Pour aller plus loin

Posté le par Philippe RICHARD


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