Apparu à la fin du XIXe siècle, le ressuage fait constamment l’objet de nouveaux développements portant sur l’accroissement de la probabilité de détection des discontinuités et l’amélioration des conditions d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement. Les produits, accessoires et équipements de ressuage sont en permanence perfectionnés pour atteindre un haut niveau de performance, tout en tenant compte des préoccupations des opérateurs en termes d’ergonomie.
Le ressuage est la méthode d’essai non destructif (END) la plus largement utilisée sur les alliages métalliques et un certain nombre de matériaux non métalliques pour la détection et la localisation des discontinuités ouvertes et débouchant à la surface de la pièce à examiner.
Employé dans tous les secteurs industriels quasiment n’importe où, sauf sous l’eau, sur site comme en atelier, en fabrication comme en maintenance, dans des environnements à − 25 °C ou à + 50 °C, sur des pièces jusqu’à 200 °C, le ressuage offre une flexibilité et une versatilité que peu d’autres méthodes d’END peuvent revendiquer. Comme toutes les autres méthodes d’END, le ressuage a ses propres limites d’utilisation.
Le ressuage, dont certains avaient pu annoncer la disparition avant l’horizon 2000, reste la première méthode (après le contrôle visuel, cependant) la plus utilisée par rapport à toutes les autres méthodes d’END.
Les sources d’éclairage UV-A dotées de diodes électroluminescentes (DELs) ont majoritairement remplacé celles dotées d’ampoules à vapeur de mercure, toxiques tant pour l’homme que pour le milieu aquatique.
Une des critiques souvent émises envers le ressuage est l’emploi de produits chimiques. Si les réglementations sur les conditions d’utilisation et les rejets (gazeux ou liquides) sont suivies, la santé des opérateurs et l’environnement sont respectés.