Les technologies sans contact sont, depuis des dizaines d’années, largement déployées dans le monde et sont utilisées dans divers secteurs d’activités comme le transport, la logistique, le contrôle d’accès et le paiement. Les facteurs de forme sont nombreux : cartes à puce sans contact, badges, étiquettes adhésives…
Depuis quelques années, avec l’apparition de la technologie sans contact nommée NFC (Near Field Communication – Communication en champ proche), de nouvelles façons de communiquer et d’interagir avec son environnement se développent afin de faire émerger de nouvelles applications et optimisations qu’elle peut apporter sur de nombreux domaines d’activités. De nombreux produits grand public intègrent la technologie NFC, à commencer par les smartphones, objets devenus incontournables dans la vie de millions de personnes. Il devient alors possible de lire avec son équipement NFC des étiquettes et des cartes sans contact, d’échanger du contenu entre deux équipements, ou encore d’embarquer des cartes de paiement ou de transport dans son téléphone pour payer ou valider son transport, d’un simple geste.
La technologie NFC, en plus de proposer des facteurs de formes supplémentaires, amène une interopérabilité jusqu’alors déficiente entre les différentes technologies sans contact. En effet, elle repose sur un ensemble de normes directement inspirées de son principe de fonctionnement : les champs électromagnétiques. Elle est également compatible avec d’autres technologies, bien que ces dernières ne soient pas à l’origine de la technologie NFC. Cela amène une complexité dans la définition et la délimitation du périmètre de la technologie NFC. D’ailleurs, nous verrons que des technologies de communication en champ proche n’entrent pas dans le spectre de la technologie NFC malgré son appellation.