La ventilation a pour objectif de répondre à quatre préoccupations majeures :
-
l’hygiène de l’air que nous respirons dans les lieux de travail et dans les locaux publics ;
-
le confort des occupants ;
-
la sécurité des personnes vis-à-vis de concentrations en poussières ou en polluants ;
-
la conservation du bâti, en particulier en évitant les condensations.
La réglementation concernant la ventilation destinée aux bâtiments tertiaires reste très limitée. Seuls le règlement sanitaire départemental type (RSDT), le Code du travail et la loi Évin traitent la question et imposent des débits de renouvellement d’air minimaux afin de préserver la santé et le confort des occupants.
Il est important de consulter le Guide pratique pour une meilleure qualité de l’air dans les lieux accueillant des enfants ).
Aujourd’hui, nous passons en moyenne 80 % de notre temps, et même 90 % pour les enfants, à l’intérieur de bâtiments ; notre journée se déroule alternativement dans notre logement, dans les transports, sur notre lieu de travail, au sein d’un établissement scolaire, ou encore dans les galeries d’un centre commercial. Or, les bâtiments, conçus pour être de moins en moins énergivores, sont de plus en plus hermétiques. La recherche continue d’économies d’énergie entraîne en effet un confinement de notre espace au détriment parfois de l’aération, et donc de la qualité de l’air.
Mais une bonne qualité de l’air est essentielle ! Si l’être humain est capable de rester 30 jours sans manger et 3 jours sans boire, il peut difficilement passer plus de 3 minutes sans respirer.
C’est ainsi que l’Observatoire de la qualité de l’air (OQAI) mène depuis sa création en 2001 des campagnes de mesure dans différents types de bâtiments pour comprendre la situation et permettre d’identifier les leviers d’action à mettre en œuvre en partenariat avec l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire).