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2 - TRAITEMENT DES SOLS EN PLACE

3 - RECYCLAGE DES EXCÉDENTS INERTES ISSUS DU BTP

4 - EXPLOITATION OPTIMISÉE DES RESSOURCES GRANULAIRES

5 - GRANULATS DE CALCAIRE TENDRE – PERFORMANCES AMÉLIORÉES

6 - COMPLÉMENT DE PRISE DES LIANTS HYDRAULIQUES ET POUZZOLANIQUES

7 - TRAVAUX SOUTERRAINS

8 - RENFORCEMENT SOLS MOUS ET SUPPORTS DÉFORMABLES

9 - MODIFICATION DES ENROBÉS BITUMINEUX

10 - NORMES ET RECOMMANDATIONS

11 - PRÉCAUTIONS EN MANIPULATION ET STOCKAGE

12 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : C5445 v1

Renforcement sols mous et supports déformables
Chaux aérienne - Applications en Génie Civil

Auteur(s) : Gontran HERRIER, Didier LESUEUR, Daniel PUIATTI

Date de publication : 10 févr. 2011

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Auteur(s)

  • Gontran HERRIER : Docteur en sciences chimiques de l’université de Namur - Ingénieur de recherche dans les applications de la chaux en Génie Civil – Lhoist R&D – Groupe Lhoist

  • Didier LESUEUR : Docteur et ingénieur de l'INSA de Lyon - Responsable du laboratoire Matériaux – Lhoist R&D – Groupe Lhoist

  • Daniel PUIATTI : Ingénieur INSA de Strasbourg - Directeur marketing et développement des applications de la chaux en Génie Civil – Groupe Lhoist

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INTRODUCTION

Le terme chaux est un terme générique désignant l'oxyde et/ou l’hydroxyde de calcium et l'oxyde et/ou l’hydroxyde de calcium et de magnésium provenant de la décomposition thermique (calcination) de carbonate de calcium (calcaire, craie, coquillages, etc.), ou de carbonate de calcium et de magnésium (calcaire dolomitique, dolomite).

La chaux aérienne répond à cette définition générale. Elle doit son qualificatif à la propriété qu’à l’hydroxyde de se carbonater au contact du gaz carbonique de l’air et de contribuer ainsi à la résistance et à la durabilité des mortiers.

On distingue la chaux aérienne calcique, obtenue à partir de carbonate de calcium, et la chaux aérienne dolomitique, obtenue à partir de carbonate mixte de calcium et de magnésium. Du fait de la pureté des calcaires d’origine, les chaux aériennes n’ont pas de propriétés hydrauliques. Elles ne doivent donc pas être confondues avec les chaux hydrauliques dont l’usage est essentiellement réservé à la fabrication d’enduits et de mortiers pour le bâtiment.

L’utilisation de chaux aérienne, dans le domaine du Génie Civil, est conditionnée par le respect de la Directive européenne sur les produits de construction qui impose, entre autres, la conformité à la norme NF EN 459 : Chaux de construction. Cette norme distingue deux catégories de chaux aériennes pour la construction :

  • calcique (notation CL) qui comprend :

    • l’oxyde de calcium : CaO,

    • l’hydroxyde de calcium : Ca(OH)2 ;

  • dolomitique (notation DL) qui comprend :

    • l’oxyde de calcium et de magnésium : CaO.MgO,

    • l’hydroxyde de calcium et de magnésium : Ca(OH)2.Mg(OH)2.

Les chaux aériennes sont sans addition de composants dotés de propriétés hydrauliques ou pouzzolaniques et elles peuvent se présenter sous deux formes :

  • chaux vive (notation Q) qui existe sous forme d’oxyde et réagit de façon exothermique avec l’eau ;

  • chaux hydratée – également qualifiée d’éteinte – (notation S) essentiellement sous forme d’hydroxyde obtenu par hydratation – ou extinction – contrôlée de l’oxyde. La chaux hydratée est disponible à l’état de poudre d’une part, et en suspension dans l’eau, d’autre part. Dans ce dernier cas, on obtient, du plus concentré au plus dilué, une pâte, un coulis ou un lait de chaux.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c5445


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8. Renforcement sols mous et supports déformables

La technique des injections est bien connue. Elle consiste à injecter par le haut un coulis dont la formulation, la pression d‘injection, et la quantité dépendent de la nature du sol et du problème à traiter : réduction de la porosité, renforcement des performances mécaniques, etc.

La chaux, sous sa forme hydratée, entre dans la composition de certains de ces coulis, au même titre que les ciments ou les cendres volantes.

  • Lorsqu’on veut assainir une zone trop humide, il est aussi possible de réaliser des puits de chaux vive, celle-ci puisant l’eau en excès dans le sol pour s’hydrater.

    Exemple

    Des réalisations ont été faites avec des puits de diamètre 10 à 15 cm, espacés de 50 à 70 cm et profonds de 1 m, sous voie ferrée, à 7 m sur un ouvrage ancien en terre.

  • La méthode des colonnes traitées consiste, elle, à utiliser une tarière qui désagrège le sol dans sa descente et injecte, dans sa remontée, de la chaux vive, ou un mixte chaux vive/ciment, selon la nature des sols. Le mélange sol/liant est assuré par l’hélice de la tarière qui est soumise à une pression lors de la remontée pour assurer le compactage du mélange. Le diamètre de la colonne est de 80 cm. La profondeur peut atteindre 25 m. La disposition des colonnes est déterminée en fonction de la nature des sols et des objectifs à atteindre. Elles peuvent être verticales ou obliques, isolées, tangentes ou sécantes.

    Cette technique est particulièrement développée dans les pays nordiques (Suède, Finlande) confrontés à la présence d’épais dépôts argileux mous et particulièrement instables (figure 13). Elle y est notamment utilisée pour stabiliser les sols supports de voies ferrées.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - LITTLE (D.N.) -   Stabilization of pavement subgrades & base courses with lime  -  Lime Association of Texas (1995).

  • (2) - HORNYCH (P.) et al -   Étude en laboratoire et sur chantier du comportement de graves calcaires traitées à la chaux  -  Tremti (2005).

  • (3) - BOLLENS (Q.) -   Traitement de matériaux excavés : stockabilité d’un limon traité à la chaux  -  Tremti (2005).

  • (4) - VITSE (C.) et al -   Le recyclage des matériaux d’excavation dans une installation fixe de traitement à grand rendement : un exemple dans le Nord de la France  -  Tremti (2005).

  • (5) - PAUMELLE (P.) et al -   Le godet cribleur : un outil léger mobile pour valoriser les excédents de déblais de chantier  -  Tremti (2005).

  • (6) -   Guide Techniques pour le traitement des sols à la...

NORMES

  • Chaux de construction. - AFNOR NF EN 459 -

  • Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats – Détermination de la porosité du filler sec compacté. - AFNOR NF EN 1097-4 - 06/2008

  • Sol traité à la chaux. - AFNOR NF EN 1227-11 -

  • Essai d’évaluation de l’aptitude d’un sol au traitement. - AFNOR NF P 94-100 -

  • Mélanges bitumineux – Méthodes d’essai pour mélange hydrocarboné à chaud – Détermination de la sensibilité à l’eau des éprouvettes bitumineuses. - AFNOR NF EN 12697-12 - 09/2008

  • Mélanges traités aux liants hydrauliques – Spécifications – Sol traité à la chaux. - AFNOR NF EN 14227-11 - 12/2006

  • Granulats pour mélanges hydrocarbonés et enduits superficiels utilisés en construction...

1 Annuaires

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1.1 Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)

• UP Chaux – Union des producteurs de chaux

http://www.upchaux.fr

• National Lime Association (USA)

http://www.lime.org

• IMA Europe – Industrial Minerals Association

http://www.ima-eu.org/lime.html

• International Lime Association

http://www.internationallime.org

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