Let article expose les règles de calcul qui s'appliquent aux vitrages mis en œuvre dans les ouvrages de bâtiment de manière à déterminer leur épaisseur.
Ces règles définissent, d'une part, les charges qui sont à prendre en compte et, d'autre part, les critères qui sont à respecter selon la technique de leur mise en œuvre.
Comme, d'une part, les performances mécaniques des vitrages dépendent de la nature de leurs composants de base et de la manière dont ces composants sont associés dans le vitrage final et, d'autre part, que la charge provenant du poids propre du vitrage ne peut être connue au moment du calcul puisque le calcul a pour but, justement, de définir l'épaisseur de chacun des verres le constituant, le principe des calculs est alors de déterminer l'épaisseur minimale nécessaire et suffisante d'un verre monolithique recuit qui répond aux charges qui lui sont appliquées, puis de vérifier que la composition que l'on s'est donnée, a priori, répond à l'épaisseur minimale obtenue par calcul et au critère de flèche qui s'applique pour l'ouvrage dans lequel le vitrage est installé.
L'article [N 4 405] aborde les vitrages lorsqu'ils sont installés dans des châssis avec parcloses et qui satisfont aux exigences du DTU no 39 ou encore lorsqu'ils constituent un ensemble en verre trempé. Le présent article traite des vitrages lorsqu'ils sont mis en œuvre par collage sur un support (VEC – vitrage extérieur collé), ou fixés par point sur une structure (VEA – vitrage extérieur attaché).
On s'attachera, dans un premier temps, à préciser, les charges qui s'exercent sur les vitrages selon leur type de mise en œuvre, puis on donnera les formules de calcul qui permettent de définir leur épaisseur.
Des exemples de calcul sont donnés afin d'illustrer le cheminement à faire pour parvenir à la composition correcte d'un vitrage.
Un tableau des symboles est présenté en fin d'article.