Conclusion
Soudage aluminothermique des rails de chemins de fer

Nous pouvons faire le bilan suivant :

• la soudure aluminothermique présente quelques faiblesses par rapport à la soudure électrique ;

• un forgeage de la soudure pourrait éliminer l'effet nocif de la structure basaltique ;

• la soudure pourrait être affinée par vibrations (procédé perrier dans les lingots sidérurgiques) avec une fréquence de 10 Hz (figure 15) durant la solidification . Cette figure montre les domaines d'amplitude et fréquence de vibrations adaptés à différents métaux. Vis-à-vis des nouveaux rails extradurs en cours de développement, la soudure aluminothermique classique, même poussée à 390 HB, est insuffisante. Il convient de développer une soudure à 280 HB non fragile pour l'âme et le patin et une coulée secondaire durcie par l'addition d'éléments d'alliages à 400 HB minimum pour le champignon.

En dépit de sa métallurgie particulière, sa facilité de mise en œuvre, sa maniabilité et sa souplesse d'emploi en font un procédé indispensable, qui connaît un succès mondial ; mais il devra faire l'objet de recherches approfondies et d'essais d'application, pour qu'il garde sa compétitivité permanente.