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Article

1 - PRINCIPE D’ACTION

2 - MATÉRIAUX POUVANT ÊTRE COUPÉS

3 - OUTILS DE MISE EN ŒUVRE

4 - FLUIDES UTILISÉS

5 - DÉFORMATIONS EN COUPAGE THERMIQUE

6 - MISE EN ŒUVRE DES OUTILS DE COUPAGE

7 - DOMAINES D’EMPLOI

8 - INVESTISSEMENTS ET ÉLÉMENTS DE DÉCISION

  • 8.1 - Ordres de grandeur des sommes en jeu
  • 8.2 - Ébauche de choix
  • 8.3 - Problème de la sous-traitance

9 - ÉLÉMENTS DE PRIX DE REVIENT DE LA PIÈCE COUPÉE

10 - POLLUTION. HYGIÈNE. SÉCURITÉ

  • 10.1 - Pollution atmosphérique
  • 10.2 - Pollution phonique
  • 10.3 - Pollution optique
  • 10.4 - Pollution de l’eau

11 - RÉCAPITULATIF POUR CHOIX

Article de référence | Réf : BM7280 v1

Fluides utilisés
Coupage thermique et coupage au jet d’eau

Auteur(s) : Gilles CANNET, Michel DELZENNE

Date de publication : 10 juil. 1998

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INTRODUCTION

Nota :

Cet article est une réactualisation du texte rédigé par Lucien VIGNARDET. Une partie du texte a été conservée.

L‘oxycoupage, le coupage plasma et le coupage laser sont basés sur la fusion ponctuelle du matériau à découper (sur toute l’épaisseur) et sur le déplacement du front de fusion selon une trajectoire qui définit la forme de la découpe.

Le coupage au jet d’eau n’est pas basé sur la fusion et ne saurait être qualifié de coupage thermique, comme nous le verrons, mais il est fréquemment associé à ces procédés par le fait qu’il est aussi basé sur le déplacement d’un point d’impact et qu’il est donc mis en œuvre par des moyens assez similaires et sur un certain nombre d’applications proches.

Coupage thermique et coupage au jet d’eau se distinguent des procédés dits « mécaniques » par l’absence de contact et de réaction pièce/outil. Les procédés dits « mécaniques » sont généralement basés sur des phénomènes de cisaillement de la matière (poinçonnage à la presse, coupage à la cisaille) ou d’arrachement de matière (tronçonnage à la meule ou à l’outil).

Le coupage par étincelage (sous eau, avec une électrode en graphite ou un disque comme électrode), le gougeage à l’arc (avec électrode en graphite et soufflage d’air), l’emploi de lances thermiques (tube d’acier rempli de fils de et/ou d’aluminium brûlant dans un courant d’oxygène) sont également des coupages thermiques, mais nous ne les décrirons pas ici en raison de leurs applications très particulières.

Nous nous limiterons aux principaux aspects de la mise en œuvre des quatre procédés de coupage, pour des informations complémentaires et plus détaillées, le lecteur pourra se reporter aux ouvrages de Lucien Vignardet concernant le coupage et la préparation des éléments à souder, édités par les Publications de la Soudure Autogène.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm7280


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4. Fluides utilisés

4.1 Oxycoupage

  • Oxygène (de coupe)

    Ce gaz est livré en général avec une teneur en impuretés garantie inférieure à 0,5 % (teneur en oxygène > 99,5 %), ce qui est suffisant pour le procédé. Une teneur en oxygène supérieure améliore la vitesse opératoire et la qualité. L’utilisation d’un oxygène de qualité « laser » a fait ses preuves chez des utilisateurs exigeants. L’utilisation d’oxygène titrant moins de 98 % entraîne une réduction de la vitesse opératoire ; descendre au-dessous de 96 % ne permet plus un oxycoupage industriel propre et à vitesse acceptable.

    Une pureté constante est une garantie de la constance des résultats. La pureté de l’oxygène doit être considérée à la sortie du chalumeau et non dans la cuve ou dans les bouteilles de stockage ; cela implique des canalisations propres, des flexibles et raccordements étanches et des procédures de purge des circuits après des arrêts prolongés. Le contrôle et la maintenance des circuits de gaz est autant profitable à la sécurité qu’à l’économie, la productivité et la qualité du travail.

  • Gaz de chauffe

    La flamme de chauffe a trois rôles fondamentaux :

    • porter localement le métal à une température suffisante (de l’ordre de 1 300 C) pour que la réaction fer-oxygène puisse s’initier et ensuite s’entretenir ;

    • assurer la stabilité de la coupe, en particulier sur des tôles calaminées ou grasses ou revêtues ou peintes ;

    • autoriser les meilleurs compromis entre vitesse et qualité de coupe.

    Si tous les gaz combustibles permettent d’obtenir la température nécessaire à l’amorçage de la réaction, tous ne le permettent pas aussi rapidement. Bien entendu, ils sont associés à l’oxygène comme gaz comburant, mais à partir d’une alimentation séparée de celle de l’oxygène de coupe.

    Les températures de flamme maximales calculées (au niveau du dard ) des principaux combustibles sont données tableau 1.

Un compromis a été recherché avec la commercialisation des gaz de synthèse issus de l’industrie pétrochimique...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Lucien Vignardet (Publications de la Soudure Autogène).

  • (2) -   *  -  DS Howse & PA Hilton (TWI) : rapport 605/1997 : A cutting process comparison (TWI, Abington, Cambridge CB1 6AL, U.K.).

  • (3) -   *  -  SAF. − Plasmarama (réf. 15154115).

  • (4) -   *  -  G. Lardet (Bystronic A.G.). − Journée d’information sur les moyens de découpe, le 16/01/1997.

  • (5) -   *  -  Air Liquide (CTAS). − La découpe Laser (réf. 19057250).

  • (6) -   *  -  AWS Hand book volume 3 (1996) (American Welding Society, USA).

1 Constructeurs. Fournisseurs

(liste non exhaustive)

AGA SA

Airgas Inc

Air Liquide (L’)

Air Products

Amada Europe

Bystronic

Esab AB

Hypertherm

Ingersoll Rand

Koïke Europe BV

Komatsu

Lectra Systèmes SA

Messer Griesheim GmbH

Prima Industrie

La Soudure autogène Française SAF

Safmatic

Thermal Dynamics Corp.

Trumpf GmbH

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2 Organismes

Institut de Soudure Services ISS

Centre Technique des Applications du Soudage CTAS

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