Présentation

Article

1 - PRINCIPALES MÉTHODES

2 - MÉCANISME : ANALYSE À PARTIR D’UN EXAMEN VISUEL

3 - CONTRÔLE PAR RESSUAGE

  • 3.1 - Analyse de la phase d’excitation
  • 3.2 - Phase de perturbation
  • 3.3 - Phase de révélation
  • 3.4 - Domaines d’application
  • 3.5 - Conclusions

4 - CONTRÔLE PAR MAGNÉTOSCOPIE

5 - CONTRÔLE PAR COURANTS DE FOUCAULT

6 - CONTRÔLE PAR ULTRASONS

7 - CONTRÔLE PAR RADIOGRAPHIE (RADIOLOGIE INDUSTRIELLE)

8 - CONTRÔLE PAR ÉMISSION ACOUSTIQUE

  • 8.1 - Caractéristiques
  • 8.2 - Facteurs d’influence
  • 8.3 - Domaines d’applications
  • 8.4 - Conclusions

9 - THERMOGRAPHIE

Article de référence | Réf : BM6450 v1

Mécanisme : analyse à partir d’un examen visuel
Essais non destructifs

Auteur(s) : Mohammed CHERFAOUI

Date de publication : 10 juil. 2006

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Les essais non destructifs (CND) ont pour objectif de qualifier, sans destruction, l’aptitude du bon fonctionnement d’une pièce industrielle. Cet article présente les principales méthodes (ressuage, magnétoscopie, courants de Foucault, ultrasons), il en détaille les phénomènes en jeu, les spécificités, limites et domaines d’applications de chacune d’elles. Il introduit également l’aspect fondamental de la formation, mais aussi celle de la normalisation intervenant désormais dans la définition de ces méthodes.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

 

Auteur(s)

INTRODUCTION

Les termes « Essais non destructifs » END ou « contrôles non destructifs » CND évoquent le diagnostic que le médecin formule lors de l’examen de son patient. Le même principe appliqué aux pièces industrielles consiste à mettre en œuvre des méthodes d’investigation pour apprécier sans destruction leur état de santé et formuler un avis sur leur aptitude à remplir la fonction à laquelle elles sont destinées.

Considérée sous cet aspect d’aptitude au bon fonctionnement, la définition de CND suppose une bonne connaissance de tous les phénomènes mis en jeu, en particulier de la nocivité des défauts, de leur évolution dans le temps, des lois générales de la mécanique de la rupture et, dans la pratique, les spécialistes en contrôle non destructif sont plutôt confrontés à des problèmes d’interprétation de résultats de contrôle par rapport à des critères établis en liaison avec le concepteur de la pièce.

Une définition des contrôles non destructifs plus proche de la réalité industrielle consiste donc à dire qu’il s’agit de « qualifier, sans nécessairement quantifier, l’état d’un produit, sans altération de ses caractéristiques par rapport à des normes de recette ».

L’exécution de cette tâche demande une bonne connaissance des méthodes d’investigation mises en œuvre, de leurs limites et surtout une adéquation parfaite entre le pouvoir de détection de chacune d’elles et les critères appliqués pour la mise en œuvre. On comprend qu’une grande importance soit accordée à la formation des opérateurs en contrôle non destructif.

La Confédération Française des Essais Non Destructifs (COFREND) est l’organisme national qui délivre des certifications permettant de démontrer l’aptitude des opérateurs à remplir les tâches qui leur sont confiées. Elle applique désormais des réglementations européennes. La normalisation est aussi un aspect fondamental pour définir les méthodes et leur application et de nombreux textes, nationaux, européens et internationaux, existent. Quelques-uns des plus importants sont cités en .

Le but de ce dossier est de présenter, sans rentrer trop dans les détails, les principes physiques mis en jeu dans les principales méthodes en faisant ressortir leurs spécificités et les domaines d’application concernés. Une information approfondie sur les méthodes serait fournie dans des documents plus spécialisés ou à l’occasion de formations telles que celles dispensées par le CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm6450


Cet article fait partie de l’offre

Contrôle non destructif

(52 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

2. Mécanisme : analyse à partir d’un examen visuel

L’examen visuel est une méthode de contrôle non destructif dont la mise en œuvre est souvent simple mais qui est très riche d’enseignements car elle permet d’expliquer le mécanisme d’un contrôle.

Il s’agit d’observer la surface d’un objet pour y déceler d’éventuelles anomalies. Cette observation nécessite une source de lumière d’intensité et de longueur d’onde compatibles avec l’aptitude naturelle de l’œil de l’opérateur exécutant l’examen.

Le processus mis en jeu (figure 1) se décompose en trois phases essentielles :

  • l’excitation, qui consiste à produire le faisceau lumineux de lumière blanche ou monochromatique ;

  • la perturbation, qui consiste à placer la pièce dans le champ optique du faisceau et à rechercher l’orientation la plus favorable à la mise en évidence d’éventuels défauts de surface ;

  • la révélation, qui consiste à placer l’œil dans le champ du faisceau réfléchi par la surface de la pièce. Des aides optiques telles que loupe, binoculaire, microscope, endoscope... sont possibles.

Ces trois phases sont étroitement liées et on remarque l’importance de plusieurs paramètres :

  • le caractère directif des ondes incidentes et réfléchies ;

  • la nature du rayonnement de la source ;

  • l’angle d’incidence par rapport à la surface de la pièce ;

  • la propreté et la rugosité de la surface de la pièce ;

  • la proportion des rayons réfléchis vers l’œil vis-à-vis de la quantité de lumière émise par la source ;

  • les distances entre la source et la pièce et entre l’œil et la pièce ;

  • les anomalies de perception de l’œil et sa sensibilité optimale dans un domaine de longueur d’ondes bien particulier.

Une procédure de contrôle est nécessaire pour un tel examen. Elle précise ces paramètres en fixant des valeurs limites acceptables pour chacun d’eux. Il est également important de noter que des évolutions existent désormais pour traduire les résultats d’un contrôle...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Contrôle non destructif

(52 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Mécanisme : analyse à partir d’un examen visuel
Sommaire
Sommaire

1 Bibliographie

Les contrôles Non Destructifs. Généralités. Cahiers de formation. CETIM 3e édition.

HAUT DE PAGE

2 Normalisation

HAUT DE PAGE

2.1 Certification du personnel

NF EN 473/A1 - 2006-01 - Essais non destructifs – Qualification et certification du personnel END – Principes généraux. - -

HAUT DE PAGE

2.2 Vocabulaire CND

NF EN 1330-1 - 1999-08 - Essais non destructifs – Terminologie – Partie 1 : liste des termes généraux. - -

NF EN 1330-2 - 1999-08 - Essais non destructifs – Terminologie – Partie 2 : termes communs aux méthodes d’essais non destructifs. - -

NF EN 1330-3...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Contrôle non destructif

(52 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS