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Article

1 - MÉTAMÉRIE

2 - PRINCIPES DE L’OBSERVATION VISUELLE

3 - APPLICATION : EXEMPLE D’ÉTUDE D’ACCEPTABILITÉ

4 - DIFFÉRENCES ENTRE LES ÉQUATIONS CMC ET CIE94

5 - ALLOTISSEMENT

6 - BLANCS ET FLUORESCENCE

7 - AUTRES INDICES COLORIMÉTRIQUES

Article de référence | Réf : R6443 v1

Application : exemple d’étude d’acceptabilité
Colorimétrie - Contrôle des couleurs de surface

Auteur(s) : Daniel DUPONT, Daniel STEEN

Date de publication : 10 déc. 2004

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RÉSUMÉ

Cet article est consacré au contrôle des couleurs de surface, qu’il soit tenté par l’expérience fortement subjective de l’observation visuelle humaine, ou par l’utilisation d’appareils de mesure de la couleur. Une approche plus théorique peut s’effectuer avec la recherche d’une tolérance ou le recours à l’équation CMC. L’étude de la métamérie y est également détaillée, ainsi que le cas particulier de la mesure des blancs et de la fluorescence.

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Auteur(s)

  • Daniel DUPONT : Enseignant-Chercheur à l’ESTIT, École supérieure des techniques industrielles et des textiles - Membre d’ERASM, Équipe de recherche en automatique des systèmes et microsystèmes - Membre du GEMTEX, Laboratoire de génie des matériaux et des textiles

  • Daniel STEEN : Enseignant-Chercheur à l’ESTIT, École supérieure des techniques industrielles et des textiles - Responsable du Laboratoire de Colorimétrie de l’ESTIT - Membre du GEMTEX, Laboratoire de génie des matériaux et des textiles

INTRODUCTION

Lous avons présenté les notions de base de la colorimétrie et décrit comment comparer les couleurs ainsi que les systèmes d’acceptabilité liées à cette comparaison dans un premier article Colorimétrie- Mesure des couleurs de surface

Dans ce deuxième article, nous présentons les différents types d’appareils qui permettent de mesurer la couleur avant d’aborder différentes informations liées aux contrôles de couleur.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-r6443


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3. Application : exemple d’étude d’acceptabilité

Le contrôle des couleurs a souvent été réalisé par inspection visuelle des échantillons. Ce type de contrôle, basé sur l’appréciation humaine, est fortement subjectif et entaché d’erreurs (la répétabilité n’est pas assurée, procédure de contrôle non normalisée...). Pourtant jamais les relations fournisseurs clients n’ont été aussi primordiales : il est de plus en plus important que les teinturiers fournissent des produits teints qui présentent peu de différence de couleurs d’un lot à l’autre. Le client est en droit d’exiger du fournisseur des pièces de coloris conformes.

Ainsi, même si le fournisseur dispose d’un spécialiste parfaitement entraîné dans la vision des couleurs, la subjectivité d’un observateur humain (fatigue, énervement...) fait qu’à la longue, il lui est difficile de se prononcer objectivement en terme d’acceptation/refus, ce qui peut entraîner des conflits ou contestations entre fournisseurs et clients.

De même, rien n’est plus subjectif qu’une tolérance d’écarts de couleurs : tout dépend des objets observés, de leurs usages, des conditions d’éclairement, de leur place dans un ensemble et de l’harmonie créée... Les règles de cette harmonie dépendent de l’usage du produit : elles ne sont pas les mêmes dans le monde automobile que dans celui de l’habillement ou de l’habitat.

Nous avons étudié [16] le problème d’acceptation/refus des coloris textiles, de façon à mieux cerner la réalité propre à cette industrie, à définir des règles de tri simples et adaptées, et à concevoir une procédure de tri combinant les mesures colorimétriques d’écart et le jugement visuel. En effet, l’utilisation d’un spectrophotomètre permet d’obtenir des mesures plus objectives et plus précises (il différencie au moins 4 à 5 fois plus d’écart que l’œil) et donc de compenser ou d’atténuer la subjectivité de l’homme.

La formule CMC (l:c) a longtemps été considérée comme étant la meilleure. Par meilleure, on peut entendre, entre autre, celle qui a le degré de corrélation le plus élevé avec le jugement visuel. C’est pourquoi cette équation est la plus couramment utilisée, notamment dans le textile. Par ailleurs, la CIE a proposé l’équation CIE94 dont l’intérêt...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   Dictionnaire Universel Francophone  -  . 1997 HACHETTE/EDICEF, disponible également sur http://www.francophonie.hachette-livre.fr

  • (2) -   Colorimetry – Technical Report  -  . 1986, CIE 15.2, Edition CIE.

  • (3) -   Recommandations sur les espaces chromatiques uniformes – Les termes psychométriques de la couleur  -  . Supplément no 2 to CIE Publication no 15, Edition CIE.

  • (4) - LUO (M.R.) -   Development of colour-difference formulae  -  . Rev. Prog. Color, 32, 2002, p. 28-39.

  • (5) - STEEN (D.), DUPONT (D.) -   The Control of Textile Colours, A Practical Method and Comparison of CMC(l:c) and CIE94(kl,kc,kh)  -  . Eurocoat 1999, Lyon, Sept. 99.

  • (6) - STEEN (D.) -   Introduction aux spectrophotomètres  -  . L’Industrie Textile, no 1316, p. 55-59, Janvier 2000.

  • ...

1 Liste des constructeurs de matériels de colorimétrie

(Liste non exhaustive)

BYK-Gardner http://www.byk-gardner.com

Datacolor International http://www.datacolor.com

DRLange http://www.drlange.com

GretagMacbeth http://www.gretagmacbeth.com

HunterLab http://www.hunterlab.com

Minolta http://www.minoltaeurope.com

SPC Software http://www.spc-software.com

X-Rite http://www.x-rite.com

HAUT DE PAGE

2 Organismes

(Liste non exhaustive)

AFNOR (Association Française de NORmalisation) http://www.afnor.fr

AIC...

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