Présentation

Article

1 - LEVURES BIOLOGIQUES

2 - DIFFÉRENTES PHASES DE LA FERMENTATION PANAIRE

3 - POUDRES LEVANTES

4 - COMPARAISON ENTRE LEVURES BIOLOGIQUES ET POUDRES LEVANTES

Article de référence | Réf : F4600 v1

Levures biologiques
Levures biologiques alimentaires et poudres levantes

Auteur(s) : Richard REVY

Date de publication : 10 mars 2005

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

La confusion entre poudre levante (levure chimique) et levure biologique de boulangerie (produit vivant) est très fréquente. Ces deux produits sont utilisés pour donner aux pâtes une structure alvéolaire, elles ont donc des applications voisines, mais des caractéristiques pourtant bien différentes. Cet article s’attarde à présenter pour chacune de ces levures leurs spécificités, leurs utilisations et leurs modes d’action. Pour terminer, il en dresse une comparaison en termes de méthodes et de résultats obtenus.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Richard REVY : Professeur à l’École nationale des industries du lait et des biotechnologies (ENILBio) de Poligny

INTRODUCTION

Les linéaires des grandes et moyennes surfaces pullulent de produits à structure aérée tels que les glaces, les mousses, les pâtes boulangères et pâtissières.

Pour faire lever les pâtes et leur donner une structure alvéolaire, les industriels ont à disposition deux catégories d’additifs de levée : les levures biologiques (Saccharomyces, Candida, Torulopsis) et les « levures chimiques » (bicarbonate de sodium, pyrophosphate acide de sodium). Les premiers feront une fermentation postcuisson tandis que les deuxièmes opéreront un dégagement gazeux lors de la cuisson. Les produits obtenus auront une certaine légèreté rendant leur dégustation agréable et leur digestion aisée mais, surtout, ils présenteront une porosité accrue favorisant leur cuisson et leur déshydratation partielle (perte d’eau).

Dans beaucoup de cas, la cuisson va augmenter considérablement le volume initial des pâtes en accélérant la formation de gaz carbonique (biscotte), en provoquant l’expansion de la pâte par l’utilisation des « poudres levantes » (madeleines), en dilatant l’air occlus notamment dans le blanc de l’œuf (boudoirs, macarons, meringues...) ou en vaporisant l’eau du milieu.

Comme l’expansion des pâtes est orchestrée par les substances de levée, il est nécessaire de faire le bon choix entre les deux catégories de levures : en biscuiterie (madeleines, pains d’épices...) pour obtenir une cuisson rapide et régulière, une homogénéité de forme et de couleur, mieux vaut utiliser les produits chimiques. Par contre, en boulangerie (pain, biscottes, brioches...), afin d’avoir une porosité marquée, une expansion importante et une sapidité accrue, les ferments naturels seront plus appropriés.

Pour une revue plus complète sur le sujet, le lecteur se reportera aux ouvrages généraux référencés [1] à [8] en et aux articles plus spécialisés parus dans les Techniques de l’Ingénieur [4] à [14]Production de la levure de panification par biotechnologie.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-f4600


Cet article fait partie de l’offre

Agroalimentaire

(253 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

1. Levures biologiques

La confusion est grande entre poudre levante (levure chimique) et levure biologique de boulangerie. De plus l’existence de levure biologique sèche active offrant la même présentation (aspect pulvérulent et sachet papier) ne fait qu’augmenter le trouble. Il existe bien évidemment l’éternelle pâte de volume plus ou moins variable et dont la plus connue reste celle vendue par les boulangers sous forme de cube de 42 g.

Historique sur l’utilisation des levures biologiques

Les levures ont la capacité de produire de l’alcool et du gaz carbonique à partir d’un sucre ; c’est ce que l’on appelle « la fermentation ». Ce procédé et les mécanismes physico-chimiques qui l’accompagnent, vieux d’environ 5 000 ans, sont restés fort longtemps méconnus par ses utilisateurs. Au début de l’Humanité, les céréales étaient consommées à l’état de bouillies, puis sous forme de galettes cuites (ancêtres du biscuit). C’est l’introduction du levain qui bouleversa la transformation des céréales. La fabrication du pain et celle de la bière se sont « rencontrées » en plein centre de l’Égypte ancienne où l’on prélevait les levains en recueillant la mousse (écume) qui remontait à la surface de la bière. Ces levains étaient incorporés dans la pâte, ce qui donnait des pains bien aérés ; les Gaulois ont longtemps aussi utilisé ce principe. Cette technique a été reprise au XVIIe siècle pour fabriquer le pain mollet. Des bouleversements apparurent dans la fermentation brassicole (fermentation basse pour remplacer la fermentation haute), ce qui mit en difficulté la fabrication du pain. C’est alors que la levure de distillerie combla la carence. En 1665, on fit le premier ajout de levure en boulangerie française (un boulanger parisien utilisa de la levure de bière afin de donner plus de saveur à ses pains mollets). À la fin du XVIIe, voire au début du XVIIIe, l’approche scientifique a pu démarrer grâce, notamment, à la découverte et à l’utilisation du microscope par le hollandais Antoine Van Leeuwenhoek (1632-1723). Plus tard, en 1846, le procédé Mautner initia, en Autriche, l’industrialisation de la culture des levures (les levures de grain étaient alimentées par des moûts troubles formés surtout de drêches de céréales). En 1872, le baron Springer...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Agroalimentaire

(253 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Levures biologiques
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BELLAMY (M.), FOULD-SPRINGER/TECHNO-NATHAN -   Levure et panification  -  . Éd. Nathan-Communication, 75 p. (2e semestre 1988).

  • (2) - BONALY (R.) -   Ultrastructure des levures  -  . Chapitre II, Biotechnologie des levures, éd. Masson, 426 p. (nov. 1990).

  • (3) - GUINET (R.), GODON (B.) -   La panification française  -  . Partie III, Chapitre 7, Collection Sciences et Techniques agroalimentaires, Éd. Lavoisier Tec & Doc, 524 p. (fév. 1994).

  • (4) - GUINET (R.), GODON (B.) -   La panification française  -  . Partie IV, Chapitre 11, Collection Sciences et Techniques agroalimentaires, Éd. Lavoisier Tec & Doc, 524 p. (fév. 1994).

  • (5) - KIGER (J.L. et J.G.) -   Techniques modernes de la biscuiterie, pâtisserie, boulangerie, produits de régime  -  . Tome 1, p. 349-373.

  • ...

DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES

    Traité Agroalimentaire

    FILLAUDEAU (L.) - BLANPAIN-AVET (P.) - Application en brasserie de la microfiltration tangentielle - . [F 3 260], Traité Agroalimentaire (1999).

    BRANGER (A.) - Fabrication de produits alimentaires par fermentation - . [F 3 500], Traité Agroalimentaire (2004).

    BRANGER (A.) - Fabrication de produits alimentaires par fermentation. L’ingénierie - . [F 3 501], Traité Agroalimentaire (2004).

    RIBA (J.-P.) - Réacteurs enzymatiques et fermenteurs - . [F 3 600], Traité Agroalimentaire (2004).

    LANDGRAF (F.) - Produits et procédés de panification - . [F 6 180], Traité Agroalimentaire (2002).

    Traité Génie des procédés

    LOIEZ (A.) - Production de la levure de panification par biotechnologie - . [J 6 013], Traité Génie des procédés (2003).

    HAUT DE PAGE

    2 Réglementation

    DEHOVE (R.A.) - SOROSTE (A.) - YEDIKARDACHIAN (C.) - Lamy-Dehove - . Tomes 1 et 2.

    * - Le Lamy Dehove est la référence incontestée en droit de l’agroalimentaire depuis 40 ans. C’est en effet le seul ouvrage qui présente et explicite clairement la réglementation communautaire et nationale relative à la production et à la distribution de tous les produits agroalimentaires (des matières premières directement issues de l’agriculture jusqu’aux produits alimentaires...

    Cet article est réservé aux abonnés.
    Il vous reste 94% à découvrir.

    Pour explorer cet article
    Téléchargez l'extrait gratuit

    Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


    L'expertise technique et scientifique de référence

    La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
    + de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
    De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

    Cet article fait partie de l’offre

    Agroalimentaire

    (253 articles en ce moment)

    Cette offre vous donne accès à :

    Une base complète d’articles

    Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

    Des services

    Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

    Un Parcours Pratique

    Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

    Doc & Quiz

    Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

    ABONNEZ-VOUS