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34 projets pour la nouvelle révolution industrielle de la France

Posté le par La rédaction dans Environnement

François Hollande a présenté  sa politique industrielle censée modeler  l’industrie  française de demain.

« Ces 34 plans sont le nouveau visage de la France industrielle » affirmait François Hollande, dans son discours de présentation. Alors, à quoi allons-nous ressembler dans 10 ans ?

Après « Le changement c’est maintenant », y aura-t-il un « La révolution c’est pour demain » ?

En réalité, derrière un exercice de communication réussie, se cache une série de projets qui n’ont pas grand-chose de révolutionnaires puisque nombreux sont déjà dans les cartons des industriels depuis plusieurs mois, voire des années. De plus, certaines thématiques restent particulièrement floues, avec comme objectif affiché de faire mieux et moins cher. Certes. Mais en pratique, nous n’en saurons pas plus. 

Cette sélection de projet s’appuie sur trois axes qui sont la transition énergétique, l’économie du vivant et les nouvelles technologies. Plus précisément, le Président de la République a évoqué des véhicules automobile consommant moins de 2L/100 km, la rénovation thermique des bâtiments, les biotechnologies ou encore la cybersécurité et le Cloud computing (Voir tableau) :

Au travers de ces choix, le gouvernement espère créer des emplois, thématique au cœur de ses préoccupations puisqu’en 10 ans, la France a perdu 750 000 emplois industriels.

Cette révolution industrielle devrait en rapporter 480 000 sur 10 ans. Les projets ont été sélectionnés par la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services du ministère du redressement productif en collaboration avec le cabinet McKinsey.

La contribution de l’Etat devrait s’élever à 3.5 milliards, ponctionnés dans les 12 milliards du programme d’investissement d’avenir annoncé il y a quelque mois, dont le financement était déjà plutôt obscur. Qu’importe, le retour sur investissement espéré est de 10.

C’est du moins ce qu’a annoncé Arnaud Montebourg, à l’optimisme inébranlable. L’essentiel du financement restera quand même à charge du secteur privé, l’Etat quand à lui mettra à disposition les moyens logistiques et administratifs dont il dispose. Les plans devraient être pilotés par un industriel ou un pôle de compétitivité.

Par Audrey Loubens, journaliste scientifique

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Posté le par La rédaction


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