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News Informatique : mai 2013

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

Quelles sont les dernières actualités du secteur de l'informatique ? Smartphones, claviers, écran tactile, capteur et lumière...…

Un nouveau clavier pour écrans tactiles

Ecrire un texte sur un smartphone ou sur une tablette tactile actuelle nécessite plus de temps que nécessaire, car la configuration des touches sur ces appareils est scrupuleusement la même que sur une machine à écrire.

Cette disposition, principalement de type AZERTY ou QWERTY suivant les zones géographiques, se révèle ergonomique pour un clavier d’ordinateur où la saisie se fait potentiellement avec les dix doigts, mais n’est pas adaptée à la saisie avec les pouces.

Sur un écran tactile à disposition QWERTY l’utilisateur n’entrera en moyenne que 20 mots à la minute, ce qui est nettement inférieur à une saisie sur clavier physique.

Des chercheurs de l’Institut Max Planck pour l’informatique de Sarrebruck (Sarre) proposent, en collaboration avec l’université St. Andrews (Ecosse) et l’université Montana Tech (Etats-Unis), une disposition améliorée des touches de clavier, et ce grâce à une modélisation des mouvements des pouces liée à algorithme d’optimisation de l’ordinateur.Il a été rapidement compris que des changements mineurs de disposition n’apportaient pas d’amélioration significative.

Un premier clavier a été développé en anglais, pour lequel des mots très couramment utilisés tels que « on, see, you, read » devaient être saisis avec un seul pouce.

  

 

Disposition « KALQ »

Crédits : Max-Planck-Institut für Informatik

« La clé d’un clavier optimisé pour la saisie au pouce est d’éviter les entrées prolongées avec un seul pouce, aussi nous souhaitons que les lettres fréquemment utilisées soient centrales et rapprochées », explique Antti Oulasvirta, de l’Institut Max Planck pour l’informatique.

Disposition « KALQ »Crédits : Max-Planck-Institut für InformatikCette optimisation avait deux objectifs : minimiser le temps de déplacement des pouces et, dans la mesure du possible, utiliser les deux côtés du clavier en alternance. $

Le résultat de ces calculs est inattendu : avec cette nouvelle disposition « KALQ », toutes les voyelles sauf le Y se retrouvent dans la zone droite tandis que le pouce gauche doit gérer un nombre plus important de lettres.

Pour utiliser au mieux cette nouvelle disposition de clavier, les utilisateurs ont été formés à mouvoir leurs pouces simultanément comme des dactylographes expérimentés.

Les auteurs ont par ailleurs développé une fonction de correction d’erreurs basée sur la théorie des probabilités, qui prend en compte à la fois les mouvements du pouce et les connaissances statistiques sur les textes précédemment entrés.

Le système complet permet une saisie plus rapide de 34% après entraînement.Ce travail sera présenté le 1er mai 2013 à Paris lors de CHI 2013, une conférence sur les facteurs humains dans les systèmes informatiques. Début mai, l’application KALQ sera disponible gratuitement pour les smartphones Android.

Source : Euractiv.fr

Google acquiert une entreprise en démarrage sur les réseaux neuronaux profonds

Google Inc. a acquis DNNresearch, la société essaimée du directeur de programme Geoffrey Hinton.

Avec cette transaction, le géant des moteurs de recherche a acquis la technologie et le talent issus de recherches collaboratives de longue date au sein de l’Institut canadien de recherches avancées.

Hinton, professeur à l’Université de Toronto, travaille maintenant aussi pour Google. Il est l’une des sommités mondiales des « réseaux neuronaux profonds », une forme d’intelligence artificielle qui peut notamment accroître le nombre de fonctions des moteurs de recherche.

Hinton mène des recherches sur l’apprentissage automatique depuis les années 1970. Il y a 25 ans, l’ICRA a contribué à sa venue au Canada et à son embauche à l’Université de Toronto.

Depuis 2004, il est directeur du programme Calcul neuronal et perception adaptative de l’ICRA, un groupe composé d’experts en apprentissage automatique, vision artificielle et neuroscience qui vise à mettre au point de meilleurs systèmes perceptuels destinés aux machines et à approfondir nos connaissances sur les systèmes perceptuels du cerveau.

« Le programme de l’ICRA a créé une communauté de chercheurs aptes à faire avancer le développement de l' »apprentissage profond » comme personne n’aurait pu le faire isolément, dit Hinton. Je suis maintenant heureux de travailler avec Google pour trouver les moyens d’appliquer ces connaissances et d’améliorer la vie des gens.

« Les réseaux neuronaux profonds sont d’une grande efficacité (et cela va croissant) en matière de reconnaissance d’images et de la voix, deux pôles de croissance pour les moteurs de recherche.

« Imaginez que vous êtes en randonnée et que vous tombez sur une talle de champignons dont vous doutez de la comestibilité, dit Hinton. Plutôt que d’essayer de saisir une description du champignon dans un moteur de recherche, vous n’avez qu’à en prendre la photo à l’aide de votre téléphone intelligent. Un réseau neuronal profond peut analyser cette image et trouver l’information pertinente sur l’espèce en cause.

« En outre, les réseaux neuronaux profonds rehaussent la précision et l’efficacité de la recherche vocale, et améliorent la recherche textuelle conventionnelle par une meilleure analyse contextuelle de la requête et du résultat.

Par exemple, l’apprentissage profond pourrait permettre à une machine de comprendre qu’il y a un lien entre les titres « Le Canada triomphe aux jeux nationaux » et « L’équipe olympique américaine de hockey est écrasée », même si ces titres n’ont aucun mot en commun.Convaincus que les réseaux neuronaux profonds avaient atteint le stade de l’application commerciale généralisée,

Hinton et deux de ses étudiants diplômés ont créé la société DNNresearch en 2012. Cette acquisition d’entreprise suggère que les stratèges de Google partagent la conviction des chercheurs.

« Nous croyons que la façon dont Geoff et son équipe abordent la résolution de problèmes se révélera précieuse pour tout un éventail de projets en cours chez Google, a dit un porte-parole de l’entreprise. L’apprentissage profond a déjà eu un impact significatif sur la qualité de reconnaissance de la recherche vocale. »

Source : Euractiv.fr

La prédiction du futur : bientôt une réalité ?

Isaac Asimov, célèbre auteur de livres de science-fiction et de vulgarisation scientifique, imaginait dans son Cycle de Fondation une science, la « psychohistoire », permettant de prédire mathématiquement l’avenir.

Une collaboration entre le Technion (Haïfa) et Microsoft ambitionne de faire de cette science une réalité.Analyser le passé pour prédire l’avenirKira Radinsky, chercheuse au Technion (Haïfa), a engagé une collaboration avec Eric Horvitz, co-directeur de la recherche chez Microsoft, pour la mise au point d’un logiciel qui pourrait permettre d’anticiper les événements futurs.

Le principe est le suivant : en analysant des données historiques, politiques, sociales ou encore sanitaires du passé, il est possible d’identifier des liens de causalité entre différents événements.

Par exemple, les catastrophes naturelles en Angola (sécheresse en 2006, tempêtes en 2007) furent toutes deux suivies d’épisodes de choléra. Le logiciel identifie cette récurrence et « prévient » les utilisateurs d’un possible épisode de choléra en cas de nouveau désastre.

Des dizaines de bases de données exploréesPour que le logiciel fonctionne le plus efficacement possible, Kira Radinsky lui a fait avaler des quantités astronomiques d’informations, à savoir vingt années d’articles du New York Times et plusieurs dizaines de bases de données disponibles sur Internet.

Une fois les informations digérées, le logiciel les classe intelligemment pour éviter d’être saturé et de n’en tirer aucune utilité. Ensuite, il identifie les motifs qui se répètent (par exemple, un article sur un épisode de choléra arrivant quelques mois après des publications météorologiques inquiétantes) et en déduit des corrélations pour l’avenir.

Les résultats sont étonnants : Eric Horvitz indique que le système a produit des prévisions justes dans 70 à 90% des cas.Eviter problèmes humanitaires et crises économiques.

Ce score élevé ne concerne pour l’instant qu’un nombre restreint d’événements. Pas question donc de commercialiser le produit pour l’instant, de nombreuses améliorations étant encore nécessaires.

On peut toutefois espérer qu’à terme, ce travail permette de tirer de meilleures leçons de notre passé. On se laisse aller à imaginer une machine qui retiendrait tout et nous permettrait ainsi d’éviter que l’histoire ne se répète.

Ainsi, au-delà des problèmes humanitaires évidents, les crises économiques récurrentes pourraient être évitées si les solutions déjà essayées sans succès étaient mises de coté.

Source : Euractiv.fr

Publié par Iris Trahin

Posté le par La rédaction


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