Présentation

Article

1 - RÔLE DE L’EXPERT JUDICIAIRE DÉSIGNÉ

  • 1.1 - Missions confiées par les juridictions
  • 1.2 - Attributions des experts judiciaires

2 - POUVOIRS DU JUGE AU VU DU RAPPORT D’EXPERTISE

  • 2.1 - Portée du rapport d’expertise
  • 2.2 - Prérogatives du juge

3 - INCIDENCE DES CONTRATS SIGNÉS ENTRE LES PARTIES

  • 3.1 - Au détriment de l’entrepreneur
  • 3.2 - Au détriment du maître de l’ouvrage

4 - PROCÉDURES OUVERTES AUX PARTIES

  • 4.1 - Enjeux et risques d’un procès
  • 4.2 - Avantages d’une solution amiable mettant fin au litige

5 - CONCLUSION

| Réf : C69 v1

Conclusion
Expertise judiciaire - Dépôt du rapport et suites

Auteur(s) : Bernard-Michel BLOCH

Date de publication : 10 févr. 2014

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RÉSUMÉ

Cet article traite des suites judiciaires d'un rapport d'expertise après son dépôt. Son but est d'informer les décideurs (ingénieurs, directeurs de travaux) de l'enjeu et de l'utilité d'obtenir un rapport d'expertise judiciaire sur un litige d'ordre technique : il indique les initiatives à prendre et l'issue des procédures possibles après le dépôt d'un rapport d'expertise judiciaire.

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ABSTRACT

Judiciary Expertise: Filing a Report and Follow-ups

This article investigates the legal follow-ups of a filed expert report It aims to inform the decision makers (engineers, project managers) of the stakes and advantages of obtaining a legal expert report on a technical litigation and it indicates the steps to be taken and the issue of possible procedures after having filed a legal expert report.

Auteur(s)

  • Bernard-Michel BLOCH : Diplômé d'Études supérieures spécialisées (DESS) de Droit de la Construction et de l'Urbanisme - Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine

INTRODUCTION

Cet article traite des suites judiciaires d'un rapport d'expertise qui a été déposé.

Son but est d'informer les décideurs (ingénieurs, directeurs de travaux) de l'enjeu et de l'utilité d'obtenir un rapport d'expertise judiciaire sur un litige d'ordre technique : il indique les initiatives à prendre et l'issue des procédures possibles après le dépôt d'un rapport d'expertise judiciaire.

Sont traités ainsi :

  • le référé-provision : conditions d'application, avantages et inconvénients ;

  • les voies de recours ouvertes ;

  • les procédures au fond, tant devant les juridictions administratives que devant les tribunaux judiciaires, ainsi que leur résultat prévisible compte tenu des voies de recours possibles ;

  • les écueils à éviter, aussi bien en marchés privés que publics (présence de clauses de transfert de responsabilité, risques de forclusion contractuelle) ;

  • les possibilités de transiger sur la base d'un rapport d'expertise selon la portée de ses conclusions.

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MOTS-CLÉS

procédure expertise

KEYWORDS

principle   |   expert report

VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c69


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5. Conclusion

  • Rareté des contre-expertises

    Par définition, une juridiction qui désigne un expert a confiance en lui. C’est pourquoi cette forme de justice déléguée est très rarement remise en question, l’expert étant présumé avoir la compétence technique pour répondre correctement aux questions qui lui sont posées par la décision qui le nomme.

    C’est seulement si l’expert commet des manquements aux règles de procédure qu’il est susceptible d’être remplacé à l’initiative d’une ou plusieurs parties qui saisiraient alors le juge chargé du contrôle des expertises en ce sens.

    Si, par ailleurs, un expert porte des appréciations d’ordre juridique – ce qui lui est interdit par l’article 238 du CPC –, son rapport ne sera pas annulé pour autant, les parties conservant évidemment la faculté de les disqualifier et de faire valoir l’exacte portée du droit applicable.

  • Épuisement de la discussion technique devant le juge

    Il est vain, dès lors, de vouloir à nouveau discuter les conclusions techniques de l’expert une fois son rapport déposé. Les Tribunaux ont tendance à considérer que les parties ont eu tout le temps nécessaire, pendant les opérations d’expertise, pour débattre, devant l’expert, des aspects techniques du dossier et d’échanger leurs arguments par voie de dires à l’expert – et auxquels ce dernier est tenu de répondre dans son rapport.

    Cette orientation se trouve confortée par une jurisprudence constante de la Cour de cassation, selon laquelle « les juges du fond ne sont pas tenus de répondre à de simples arguments dépourvus de toute portée » ni de « suivre les parties dans le détail de leur argumentation ». Ils ne sont pas non plus « tenus de répondre à des conclusions que leurs constatations rendent inopérantes ».

  • Possibilité de complément d’expertise

    En revanche, un complément d’expertise, confié au même expert si la question à éclaircir relève de sa compétence, ou à un autre expert dans une spécialité différente, est toujours possible, si la juridiction se trouve confrontée à un débat soulevant des questions techniques nouvelles.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BLOCH (B.M.) -   CCAG – Travaux, texte annoté  -  3e édition revue et mise à jour Éditions Berger-Levrault (2010).

  • (2) - BLOCH (B.M.) -   Marchés de travaux – Assurance construction  -  [C 66] (2012).

  • (3) - BLOCH (B.M.) -   Marchés de travaux – Contrôle technique  -  [C 68] (2012).

  • (4) - BLOCH (B.M.) -    Marchés de travaux  -  [C 70] (2012).

  • (5) - BLOCH (B.M.) -   Marchés publics de travaux. Procédures et contenu  -  [C 71] (2012).

  • (6) - BLOCH (B.M.) -   Marchés publics de travaux. Exécution. Contentieux et responsabilités  -  [C 72] (2012).

  • ...

1 Sites Internet

  • Legifrance

    S'agissant du code civil, du CPC et du CJA, leur consultation est très facile sur LégiFrance (le texte officiel des codes est téléchargeable librement au format PDF).

    http://www.legifrance.gouv.fr

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