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Article

1 - FOURNIR UN ESPACE POUR MENER SES ACTIVITÉS

2 - FOURNIR UNE AMBIANCE

3 - FOURNIR UNE PROTECTION

4 - PERMETTRE L’USAGE DES BIENS ET DES OUTILS

5 - MAÎTRISER LES RELATIONS

6 - S’INTÉGRER AU SITE

7 - ÊTRE PORTEUR DE SENS

8 - CONCLUSION : UNE PREMIÈRE ÉTAPE

Article de référence | Réf : C3057 v1

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Développement durable en BTP - Fonctions d’usage

Auteur(s) : Christophe GOBIN

Relu et validé le 21 déc. 2023

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RÉSUMÉ

Cet article se propose de répertorier les choix pouvant être conduits dans le secteur du BTP, capables de supporter les exigences d’une prise en compte du développement durable. En premier, le bon emploi des ressources mobilisées (amélioration du rendement, innovation technique) s’impose, puis la maîtrise du vieillissement des solutions retenues (maintien du niveau de performances). Au final, le bâti doit rester le support porteur d’un projet sociétal (activité, protection, bon usage des biens), s’intégrer au site, et utiliser des matériaux recyclés.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

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Auteur(s)

  • Christophe GOBIN : GTM Construction - Recherche et Développement - Coordinateur

INTRODUCTION

L’objet de ce dossier est d’engager un premier inventaire des choix constructifs vis-à-vis des exigences soulevées par la prise en compte du développement durable dans le bâti.

Comment prendre en compte une contribution au développement durable ?
  • Si le concept de développement durable est pris dans son sens le plus immédiat, alors force est de reconnaître que toute action qui s’inscrit dans cette perspective se doit d’abord d’être économe des ressources mobilisées. Le bon emploi des moyens utilisés est en effet gage de « responsabilité » vis-à-vis des capacités de choix ultérieures.

    Trois possibilités sont alors envisageables en graduant l’effort consenti pour les mettre en œuvre :

    • il est tout d’abord indispensable de « revisiter » les pratiques actuelles pour en améliorer le rendement, ce qui doit se traduire par une réduction des besoins et une réduction des impacts (c’est l’approche système) ;

    • ensuite, il est possible de chercher à raisonner la pratique comme une phase d’un cycle plus large qui est celui de l’écologie (c’est l’approche bouclée) ;

    • enfin, l’innovation technique doit permettre d’envisager non plus seulement un prélèvement de ressources mais aussi une contribution positive (c’est l’approche proactive).

    Chacune de ces voies se décompose elle-même en deux actions possibles, ce qui conduit à six situations (figure 1a).

  • Toutefois le développement durable s’entend aussi sur le long terme. La question n’est pas seulement d’être responsable de l’usage des ressources mais aussi de pouvoir maîtriser le vieillissement des solutions retenues. Alors, dans ce cas, ce qui doit être considéré est l’objet même construit et ce en quoi il permet aux utilisateurs finaux de mener leurs activités. En effet, si des ressources sont mobilisées, elles le sont au service d’une finalité première, à savoir que le bâti est le support indispensable et nécessaire à la pérennité du groupe humain.

    Dès lors, la prise en compte du développement durable dans la construction se traduit par un travail qui peut se considérer sous deux angles :

    • comment maintenir le niveau de performance de chacune des fonctions d’usage dans le temps ;

    • comment choisir une stratégie d’action pour le faire avec le meilleur rendement dans l’utilisation des ressources.

    Avant d’entamer cette démarche, il est bon d’observer que le référentiel d’usage logiquement orienté sur l’utilisateur final dans ses activités distingue pourtant bien trois niveaux de préoccupations (figure Ab) :

    • les attentes comportementales (N1) ;

    • les capacités à interagir avec l’environnement (N2) ;

    • les conditions d’accomplissement (N3).

    Ce dossier se présente donc sous la forme d’atlas illustrés de façon à susciter des voies d’action, atlas qui reprennent chaque point proposé par les figures 1 en les croisant.

    C’est un outil à vocation pédagogique qui préfigure une recherche plus longue qui doit aboutir à une aide au choix technologique.

    Nota :

    Le lecteur intéressé pourra consulter les ouvrages généraux , , et en bibliographie.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c3057


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6. S’intégrer au site

C’est, à chaque instant :

  • permettre à l’utilisateur de bénéficier des acquis liés à la localisation du bâti (orientation, voisinage, réseaux, proximité d’équipements...) ;

  • faire en sorte que ses activités ne portent pas à conséquence sur l’équilibre préexistant.

Cet aspect strictement environnemental ne doit pas s’entendre au sens étroit du terme qui est la préservation du site.

En fait, cette fonction s’articule autour de deux préoccupations qui sont :

  • tirer parti de toutes les potentialités de la localisation ;

  • ne pas lui porter préjudice.

Les potentialités recouvrent à la fois les prédispositions du lieu mais aussi l’ensemble des services qui s’y sont déployés.

Le préjudice peut être soit une pollution directe mais aussi, de manière inhérente, une dépréciation consécutive à la modification d’un équilibre subjectif (interaction avec les tiers).

Du point de vue d’un développement durable, les décisions à envisager concernent alors principalement la maîtrise du niveau des impacts générés par le système bâti (construction et activités déployés) : comment peuvent-ils être réduits, annulés voire inversés ?

6.1 Diminution des besoins

Au-delà de son emprise, une construction nécessite aussi un besoin d’espace consécutif aux mouvements générés par le collectif amené à utiliser ces lieux. En particulier, tout ce qui est relatif au transport, peut être minimisé dans la mesure d’une mutualisation (transport collectif ou transport individuel).

Il en est de même pour le traitement des déchets qui nécessite, de façon traditionnelle, des espaces spécialisés alors que des procédés de collecte pneumatique existent et sont moins consommateurs de surface dédiée.

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6.2 Responsabilisation des utilisateurs

Au cours du cycle de vie d’un bâtiment, l’étape la plus sensible vis-à-vis des riverains est celle du chantier.

L’adaptation...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CLUZEL (M.) (avec la contribution de C. Gobin) -   Les fonctions d’usage.  -  – Institut technique du bâtiment et des travaux publics (ITBTP) (1986).

  • (2) - GOBIN (C.) -   L’approche fonctionnelle : construction et usage.  -  Polycopié de cours. École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie.

  • (3) - GOBIN (C.) -   Analyse fonctionnelle et construction  -  [Analyse fonctionnelle et construction]. Techniques de l’Ingénieur. Base documentaire « Bâtiment et travaux neufs » (2003).

  • (4) - GTM Construction (C. Gobin) -   Développement durable vers une approche professionnelle.  -  – PUCA (Plan, Urbanisme, Construction, Architecture) (2004).

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