Un sondage IFOP, réalisé en septembre 2014, révèle que 82 % des Français considèrent que le bruit est devenu une véritable nuisance dans leur vie au quotidien. Interrogés sur l'origine perçue de ces atteintes sonores, deux principales sources émergent : la circulation routière (37 % de mentions « en premier », 67 % au total) et le voisinage (respectivement 38 et 65 %). Les équipements du domicile, les autres types de transports ou encore les chantiers et les activités commerciales ne sont évoqués que par 15 % des interviewés. Pour les sondés, la gêne occasionnée à leur domicile est ressentie essentiellement de jour (48 %), bien davantage que de nuit (24 %) ou lors de ces deux périodes (28 %). On note que l'ancienneté de cette gêne n'a pas d'influence primordiale sur l'intensité de leur contrariété.
Pour limiter les propagations de bruits au sein d'un bâtiment et d'un logement, il est nécessaire de mettre en œuvre une isolation acoustique qui conforte le plus souvent l'isolation thermique, alors que l'inverse n'est pas toujours le cas. L'isolation acoustique vis-à-vis des bruits aériens a pour but d'affaiblir leur transmission entre l'extérieur et l'intérieur et de restreindre leur propagation d'une pièce à une autre. L'isolation acoustique vis-à-vis des bruits d'impact vise à atténuer les bruits de chocs, ainsi que leur rayonnement dans les structures. Il faut porter une attention particulière aux « ponts phoniques », car les bruits véhiculés par l'air se faufilent par le moindre interstice. Quant à la correction acoustique, elle a pour but de maîtriser la propagation sonore et le temps de réverbération à l'intérieur d'une pièce ou dans les parties communes, notamment par la pose de matériaux absorbants.