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1 - CONTEXTE

  • 1.1 - Impact environnemental du transport maritime
  • 1.2 - Évolution de la réglementation et des mentalités

2 - TECHNOLOGIES DE PROPULSION VÉLIQUE

3 - OUTILS AU SERVICE DE LA PROPULSION VÉLIQUE

4 - CONCLUSION – PROCHAINES ÉTAPES

  • 4.1 - Formation des marins
  • 4.2 - Évolutions de la réglementation

5 - SIGLES, NOTATIONS ET SYMBOLES

Article de référence | Réf : TRP5024 v1

Conclusion – prochaines étapes
Les nouveaux usages de la propulsion vélique

Auteur(s) : Maël LE GARREC, Ronan GOLHEN, Antoine DECHAUFOUR, Kiara PERRY, Selma NEMOUCHI

Date de publication : 10 avr. 2023

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RÉSUMÉ

Le transport maritime a depuis longtemps été l’un des vecteurs principaux du commerce mondial. S’il apparaît tout d’abord comme relativement peu énergivore eu égard aux quantités de marchandises transportées, sa croissance depuis plusieurs décennies le rend aujourd’hui responsable d’une part non négligeable des émissions de gaz à effet de serre. Les technologies modernes de propulsion vélique permettent aujourd’hui d’apporter une réponse concrète et disponible immédiatement à cette problématique. Cet article se propose de faire un panorama des différents systèmes développés et des technologies associées pour tirer le plus grand parti de leur utilisation.

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ABSTRACT

A New Age for the Wind Assisted Propulsion

The shipping industry has been for long one of the main drivers for global trading. Although the consumption of the global fleet might appear relatively low compared to the amount of goods transported, its continuous growth makes the sector responsible for an important share of the greenhouse gas emissions. The modern wind assisted propulsion technologies can come up with an already available and solid solution for this matter. This article will present the different systems developed today, as well as the associated technologies to make the most of them.

Auteur(s)

  • Maël LE GARREC : Chef de projets - D-ICE Engineering, Nantes, France

  • Ronan GOLHEN : Directeur technique - MaxSea International, Bidart, France

  • Antoine DECHAUFOUR : Ingénieur naval - Beyond the Sea, La Teste-de-Buch, France

  • Kiara PERRY : Chargée de communication - Beyond the Sea, La Teste-de-Buch, France

  • Selma NEMOUCHI : Juriste en droit de la Mer et de l’Environnement - Beyond the Sea, La Teste-de-Buch, France

INTRODUCTION

Le transport maritime permet de transporter des flux de marchandises très importants et de toutes natures à travers les océans et entre les continents : hydrocarbures liquides (pétrole, gaz naturel…), vrac solide (charbon, minerais, grains…) et des marchandises diverses à bord des porte-conteneurs.

Grâce à cet état de fait, le transport maritime a grandement accompagné et favorisé la croissance du commerce international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le transport maritime compte aujourd’hui pour 90 % du commerce mondial en volumes transportés et 80 % en valeur. Sa progression a été très importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : plus de 10 milliards de tonnes de marchandises ont été transportées sur les mers du globe en 2017 contre seulement 550 millions de tonnes en 1950 .

Le taux de croissance annuel du commerce maritime s’est établi à 2,9 % sur les deux dernières décennies mais, selon les prévisions de la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement), il devrait tomber à 2,4 % sur la période 2022-2026. Cette croissance a été rendue possible grâce à l'augmentation du nombre de navires et du tonnage total de la flotte : depuis 1990 le tonnage a plus que quadruplé, depuis 2010 il a doublé .

La conteneurisation a énormément contribué à la généralisation du transport de marchandises par voie maritime. Inventé par l’Américain Malcolm McLean dans les années 1960, la conteneurisation a permis de transporter des marchandises de manière relativement sûre et peu coûteuse grâce aux dimensions standardisées des boîtes qui facilitent l’intermodalité ainsi que la diminution des coûts de transport grâce à la massification. Le conteneur permet également de limiter les surcoûts générés par la casse ou le vol car les marchandises sont emballées et ne sont pas directement manipulées.

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KEYWORDS

greenhouse gas   |   decarbonation   |   maritime routing   |   wind propulsion

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-trp5024


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4. Conclusion – prochaines étapes

4.1 Formation des marins

Tout marin exerçant à bord d’un navire armé au commerce doit disposer des titres et attestations requis. Les brevets et certificats dépendent d’une norme internationale. Le code qui en découle établit un référentiel détaillé des compétences requises pour exercer chacune des fonctions à bord (capitaine, chef de quart passerelle, marin qualifié pont, etc.). Il n’y a pas d’obligation en matière de formation des navigants pour la conduite des navires propulsés par le vent, et des navires propulsés par le vent sont déjà en opération sans accident relevé, en raison d’une maîtrise suffisante par les équipages.

Les technologies proposées aujourd’hui intègrent une automatisation des réglages, avec des procédures associées, qui ont fait l’objet d’analyses de risques. Cependant, d’une part, nous sommes en phase d’expérimentation des nouvelles technologies et, d’autre part, cette conduite sera optimisée si les gestionnaires des flottes et les navigants notamment en passerelle s’approprient pleinement le fonctionnement du gréement, afin d’appréhender au mieux l’équilibre entre vitesse et cap, en fonction des options de routage qui seront proposées. Enfin, l’enjeu de la mise en sécurité du navire en cas d’urgence est essentiel et les assurances demandent des preuves de la formation des marins en la matière.

C’est pourquoi l’association Wind Ship, l’École nationale supérieure maritime et la société D-ICE Engineering travaillent au développement d’un référentiel de formation pour la conduite optimisée des navires propulsés par le vent. Ainsi dès 2023, un module de formation continue théorique et pratique pourra être proposé aux opérateurs et à leurs marins. Météorologie, rappel des principes physiques de l’hydro- et de l'aérodynamique, et sécurité feront partie des sujets abordés pour une navigation optimisée et en sécurité. Le projet DIGI4MER dans lequel est développé ce référentiel de formation est financé dans le cadre du troisième programme d’investissement d’avenir (PIA 3).

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4.2 Évolutions de la réglementation

Les réglementations...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - (*) -   Commerce mondial : les nouvelles routes maritimes.  -  Institut Français des Relations Internationales.

  • (2) -   Handbook of statistics.  -  United Nations Conference on Trade and Development (2020).

  • (3) -   *  -  https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2019/07/22/transport-maritime-moins-polluant-4-choses-savoir

  • (4) - INTERNATIONAL MARITIME ORGANIZATION -   Fourth IMO GHG Study 2020 – Final Report.  -  International Maritime Organization : London, UK (2020).

  • (5) - ASSOCIATION WIND SHIP -   *  -  . – Le livre blanc de la propulsion des navires par le vent (2022).

  • (6) -   *  -  https://www.transportenvironment.org/discover/cruise-ships-poisoning-city-air-sulphur-much-cars-new-data-reveals/

  • ...

1 Sites Internet

Réseau international de la propulsion par le vent :

https://www.wind-ship.org/en/grid-homepage/

Stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné en France :

https://www.economie.gouv.fr/plan-de-relance/profils/collectivites/strategie-nationale-developpement-hydrogene

Organisation maritime internationale (OMI)

https://www.imo.org

Procès Erika

https://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/proces-historique-10411/proces-erika-32469.html

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2 Réglementation

Code général des impôts mettant en place un mécanisme de suramortissement pour le verdissement de la flotte :

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042913782

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