Conclusion et perspectives
Identification des odeurs humaines par les chiens policiers

Malgré la démonstration scientifique des performances de détection et de reconnaissance olfactive des chiens du groupe odorologie de la SDPTS-DCPJ, et la stricte application de procédures validées et éprouvées, il subsiste encore parfois une méconnaissance de cette technique d’identification des odeurs humaines. En montrant que les chiens entraînés selon le protocole de la SDPTS-DCPJ ne commettent aucune erreur de reconnaissance, l’étude menée par le CNRS et le groupe odorologie prouve que ces procédures de formation et d’entraînement continu conduisent à des performances d’identification fiables et reproductibles qui pourront être considérées par tous les magistrats comme des éléments de preuves scientifiques ayant fait l’objet d’une validation formelle par la communauté scientifique, au même titre que les identifications des empreintes papillaires ou d’ADN.

L’utilisation de la technique de spectrométrie et chromatographie en phase gazeuse pour identifier la composition des odeurs humaines a permis de faire avancer nos connaissances sur les profils qualitatifs et quantitatifs de marqueurs moléculaires volatils qui les caractérisent. Depuis une dizaine d’années, les études de ces profils ont permis de montrer que la composition des molécules chimiques volatiles qui caractérise chaque individu est unique mais peut présenter des similitudes inter-individuelles entre des personnes issues de la même ethnie ou qui sont de même sexe  . L’identification rigoureuse de ces profils pourrait permettre de constituer des banques...