Identifier les principes méthodologiques du prélèvement et de l’analyse concernant la pollution atmosphérique gazeuse est bien sûr un préambule nécessaire avant de les appliquer sur le terrain et au laboratoire. Encore faut-il vérifier que la méthode prévue est propice à l’obtention de résultats pleinement représentatifs de la situation à étudier. Par exemple, dans le cadre d’une démarche d’évaluation des risques sanitaires, adapter les moyens pour mesurer au plus près de l’individu est parfois plus bénéfique que de caractériser l’espace dans lequel la personne se déplace. Une fois la décision prise de savoir où, quand et quoi mesurer, on doit s’assurer de la maîtrise des équipements et de la comparabilité des données produites. Il s’agit d’une préoccupation majeure pour les organismes chargés de la surveillance et de l’étude de la qualité de l’air qui produisent des données diffusées à grande échelle et qui doivent être pérennes sur de longues périodes. Par ailleurs, toute une série de dispositions techniques concernent la logistique des prélèvements sur site et éventuellement la gestion des échantillons transmis au laboratoire.
Cet article est le dernier fascicule d’une étude sur la pollution atmosphérique gazeuse. Pour tout renseignement concernant les principes de mesure et la détermination des différents gaz polluants dans l’atmosphère, le lecteur se reportera aux articles et .