Le microscope optique est essentiellement constitué de deux composants optiques : l’objectif et l’oculaire (figure 1). Cet ensemble solidaire d’un tube est pointé sur l’objet ou préparation posé sur une table ou platine dotée d’organes permettant le positionnement de l’objet dans son plan, généralement par deux mouvements de translation et/ou un mouvement de rotation. La mise au point est assurée par deux dispositifs de translation parallèle à l’axe optique : les mouvements rapide et lent (il peut exister dans les instruments très sophistiqués en usage dans les laboratoires de recherche un mouvement ultra-lent et inversement certains microscopes d’enseignement peuvent n’être dotés que d’un seul mouvement d’amplitude et de vitesse intermédiaires aux valeurs habituelles). La liaison de ces divers éléments, ainsi que leur stabilité, sont assurées par une monture mécanique, le statif, pour lequel on peut souvent distinguer un pied et une potence. L’éclairage de l’objet est assuré par un ensemble condenseur et source, celle-ci étant le plus souvent aujourd’hui également solidaire du statif (et logée dans son pied). Cet éclairage peut prendre différentes formes suivant le type d’observation que nécessite l’objet.
Mais un instrument ne serait pas complet sans un récepteur destiné à recueillir l’information, c’est-à-dire à saisir l’image qu’il fournit. Le microscope optique étant susceptible de fournir des images à l’aide de lumière visible ou proche infrarouge et ultraviolet (pour des longueurs d’onde comprises entre 0,22 et 1,7 µm), l’œil de l’observateur ne pourra pas toujours constituer le récepteur direct et il lui faudra faire appel à des intermédiaires tels l’émulsion photogra-phique, l’écran fluorescent, le convertisseur d’image électronique, moyens justifiant la présence éventuelle de plusieurs « sorties image », permettant par ailleurs la conservation, la diffusion, l’observation collective de l’image.