Parler de débitmètre massique pourrait sembler dépourvu de sens précis, dans la mesure où les techniques de la micro‐informatique distribuée permettent aujourd’hui de calculer à la source un transfert de masse de matière à partir de deux mesures, l’une de volume passé et l’autre de densité du produit : ce schéma est certes techniquement praticable mais il est coûteux. Certains débitmètres cependant, tels que ceux basés sur la force de Coriolis, délivrent à partir d’un seul capteur une mesure de débit‐masse largement indépendante de propriété du fluide telles que la viscosité, la densité, la pression ou la température, alors que ces paramètres modifient souvent le signal primaire brut des débitmètres volumétriques. C’est à ce type d’instrument qu’est consacré le présent article.
Une autre catégorie de débitmètres massiques est celle qui s’applique aux solides concassés ou pulvérulents, pour lesquels une mesure volumique serait souvent insuffisante.
Nota :
L’auteur adresse ses remerciements les plus vifs à Madame Claire GUERRIER, responsable du Centre de Documentation et d’Information de la société CEGELEC, pour l’aide précieuse qu’elle lui a apportée dans ses recherches bibliographiques concernant l’ensemble de sa contribution à cet article.