Connu depuis la plus haute Antiquité, le « natron », carbonate de sodium naturel, appelé également « soude », était extrait des cendres de roseaux qui poussaient dans le Bas-Euphrate. À une époque plus récente, les Espagnols produisaient la « soude » par incinération de la salsola ou barilia, plante cultivée sur les terrains salins d’Andalousie.
En Bretagne, la « soude » était extraite des cendres d’algues. Cette activité, qui s’est prolongée jusqu’au milieu du XIXe siècle, est à l’origine de la dénomination courante du carbonate de sodium en anglais : « soda ash ».
À partir de 1797, le procédé Leblanc a permis la fabrication industrielle du carbonate de sodium et, pendant plus d’un demi-siècle, la « soude Leblanc » n’eut pas de concurrente.
En 1863 apparut le procédé Solvay, plus économique, qui entraîna la disparition progressive du procédé Leblanc.
La production industrielle du carbonate de sodium par le procédé Solvay a contribué au formidable développement des industries qui font appel à ce produit : verrerie, détergence, métallurgie, chimie.
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