Le concepteur d’antennes est habituellement contraint par un cahier des charges comprenant de nombreuses spécifications : bande de fréquences de fonctionnement, performances radioélectriques (gain, diagrammes de rayonnement, polarisation) et encombrement. Viennent s’ajouter à ces critères des contraintes liées à l’environnement (vide spatial, environnement industriel de fonctionnement, intégration en boîtier au plus près de l’électronique de commande…).
Généralement, le plan de fréquence est figé car issu de longues négociations. Le choix de l’antenne est alors guidé par la largeur du faisceau nécessaire à l’application et le gain réalisé [E 3 280]. Notons cependant qu’une couverture omnidirectionnelle peut être obtenue en subdivisant l’espace en secteur comme dans le cas des stations de base de téléphonie mobile où chaque antenne couvre 90° ou 120° dans le plan considéré.
À ce stade de la conception, la technologie d’antenne peut donc être choisie en fonction de l’espace disponible exprimé en termes de longueurs d’ondes.
Nous allons donc suivre cette logique et faire croître les dimensions dans cet article, en passant en revue les principales caractéristiques de l’antenne élémentaire vers les grandes antennes.
Cependant, dans de nombreuses applications, l’antenne n’est que le « prolongement » du support de propagation (guide ou ligne de transmission) [E 1 170]. Cette dernière remarque doit être conservée à l’esprit du concepteur lors du choix de la technologie pertinente pour l’application à développer, si on souhaite minimiser les pertes liées aux transitions entre le support de propagation et l’antenne.
Le lecteur trouvera en fin d'article un glossaire des termes utilisés.
D'autres définitions sont présentées dans l'article [E 3 280].