Logo ETI Quitter la lecture facile
Le monde ne progresse (presque) plus vers le développement durable

En ce moment

73 organisations appellent à une reconstruction écologique solidaire

Posté le par Matthieu Combe dans Entreprises et marchés

À l’initiative du collectif Pour un réveil écologique, 73 organisations lancent un appel commun à une reconstruction écologique, sociale et sanitaire. Une mobilisation nationale que nous présente Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement.

Ce nouvel appel de la société civile s’adresse aux élus et au gouvernement sous l’impulsion de Pour un réveil écologique, collectif étudiant à l’origine du manifeste étudiant pour un réveil écologique. Il émane d’organisations issues de la jeunesse, d’ONG environnementales, d’associations citoyennes dédiées aux enjeux sociaux et démocratiques, de collectifs de soignants, de syndicats étudiants et de thinks tanks. En plus, tout citoyen peut signer l’appel et interpeller ses députés et ministres par mail. L’appel a déjà obtenu plus de 20 000 soutiens citoyens. La mobilisation se poursuivra dans les prochaines semaines, suivant l’évolution de la pandémie. Parmi les signataires, France Nature Environnement fédère 3 500 associations nationales.

Le texte repose sur trois demandes fondamentales pour ne pas rater le rendez-vous de la reconstruction. « Nous avons besoin de renforcer nos services publics essentiels, d’aller vers une transition écologique beaucoup plus approfondie qui intègre une dimension sociale et développe ses métiers, résume Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement. Nous avons enfin besoin d’accélérer les activités et métiers de la transition écologique et de ralentir ceux qui nous mènent à des désastres écologiques et sociaux. »

La finance toujours en ligne de mire

« Les grandes entreprises cotées en bourse vont chercher une rentabilité au-delà des 10 %, au détriment de l’environnement, des salariés et des investissements d’avenir, analyse Arnaud Schwartz. L’économie non cotée, basée sur des capitaux familiaux ou des activités de PME, travaille sur des taux de rentabilité moindre, entre 3 et 6 %, ce qui suppose qu’elle se rapproche plus de quelque chose de durable. »

La crise appelle à relocaliser notre économie. « Les failles du système actuel et la vulnérabilité de notre société ont été mis en lumière par le ralentissement imposé par le coronavirus », souligne Arnaud Schwartz. L’appel soutient le développement de chaînes de valeurs régionalisées. Elles sont plus résilientes face à une économie mondialisée et à d’éventuelles ruptures de transports de matériaux ou de personnes entre les pays.»

Pour aller plus loin

Posté le par Matthieu Combe


Réagissez à cet article

Commentaire sans connexion

Pour déposer un commentaire en mode invité (sans créer de compte ou sans vous connecter), c’est ici.

Captcha

Connectez-vous

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.

INSCRIVEZ-VOUS
AUX NEWSLETTERS GRATUITES !