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Fusions-acquisitions du secteur de la chimie : Analyse du 3ème trimestre

Posté le par La rédaction dans Chimie et Biotech

Selon « Chemical Compounds », une étude trimestrielle de l’activité des fusions acquisitions dans l’industrie de la chimie réalisée par PwC France, la valeur totale des transactions s’est élevée à plus de 16 milliards de dollars au troisième trimestre 2011. Le détail des opérations.

Les 4 mega-deals (opérations d’une valeur supérieure à 1 milliard de dollars) impliquant des entreprises américaines sont prépondérants, puisqu’ils représentent 11,7 milliards de dollars, soit une hausse de près de 12 % par rapport aux 10,5 milliards de dollars constatés au deuxième trimestre 2011. Globalement, les mega-deals représentent 73 % de la valeur des transactions du troisième trimestre dans le secteur.

Au troisième trimestre 2011, les transactions annoncées de plus de 50 millions de dollars sont au nombre de 22 et représentent une valeur totale de 16 milliards de dollars, à comparer aux 31 opérations d’une valeur totale de 14,8 milliards de dollars au trimestre précédent. Par conséquent, la valeur moyenne des transactions a bondi de plus de 50 % pour s’élever à 725,6 millions de dollars, contre 476,4 millions de dollars au deuxième trimestre.

Si l’on exclut la transaction significative de 40 milliards de dollars du troisième trimestre 2010, la valeur moyenne des transactions a progressé de 60 % entre les troisièmes trimestres 2010 et 2011. Les volumes restent relativement stables au troisième trimestre 2011 avec 22 transactions contre 24 en 2010.

« Les résultats du troisième trimestre démontrent clairement le redressement de l’activité fusions et acquisitions sur le marché mondial » précise Eric Douheret, responsable Transactions Chimie chez PwC. « Les entreprises réfléchissent aux opportunités de croissance externe afin soit d’amplifier leur croissance organique ou de se développer sur de nouveaux marchés. Les groupes internationaux du secteur de la chimie tirent le bénéfice des mesures de réduction de coûts et de réorganisation industrielle qu’elles ont conduites ces dernières années. Ils ont ainsi pu retrouver des marges de manœuvre en trésorerie afin de réaliser des transactions plus importantes et plus ambitieuses. Bien que les questions de financement et un début de ralentissement économique fassent l’objet de grandes préoccupations à l’heure actuelle sur l’ensemble des marchés, nous nous attendons à ce que le rebond constaté de l’activité des fusions et acquisitions dans le secteur de la chimie continue dans les mois à venir.»

Les investisseurs industriels ont largement dominé au troisième trimestre 2011 et ont été impliqués sur les 4 méga-deals ; les investisseurs financiers ne représentant que 1,2 % du total des transactions en valeur. Il s’agit du plus faible ratio constaté depuis que PwC à commencé à suivre le secteur par nature d’investisseur en 2006. « Même si ce basculement en faveur des groupes industriels peut être attribué à la trésorerie accumulée, on peut néanmoins imaginer que le niveau élevé des valorisations conduira les acteurs du private equity à considérer des désinvestissements au profit d’investisseurs stratégiques » indique Eric Douheret.

Alors que le second trimestre de 2011 n’avait enregistré aucune opération de taille moyenne (transactions entre 500 millions de dollars et 1 milliard de dollars), deux transactions ont été annoncées au troisième trimestre pour une valeur totale de près de 2 milliards de dollars. Quant aux petites transactions (entre 50 millions et 500 millions de dollars), leur valeur totale diminue de près de 43 %, passant de 4,2 milliards de dollars au deuxième trimestre 2011 à 2,4 milliards de dollars au troisième.

Les transactions portant sur des cibles sud-américaines progressent de presque 4% entre le deuxième et troisième trimestre 2011 pour représenter 18 % de l’ensemble des transactions, plus particulièrement au Brésil. Au total, quatre opérations ont porté sur des cibles brésiliennes et deux autres ont été faites par des acquéreurs brésiliens.

La zone Asie-Pacifique contribue à hauteur de 23 % des volumes de transactions, de même que le Royaume Uni et l’Eurozone. Alors qu’une part considérable des opérations en Asie a porté sur des transactions locales, notamment en Chine, l’activité fusions et acquisitions chinoise a chuté significativement pour ne représenter que 49 opérations, soit une baisse de 55% en volume comparé au deuxième trimestre 2011.
« L’essentiel de l’activité en Chine au troisième trimestre 2011 portait sur des transactions locales témoignant de la volonté des entreprises à se consolider afin d’atteindre une taille critique adaptée à leur marché domestique» ajoute Eric Douheret. « La Chine continuera à animer la zone Asie-Pacifique, mais à un rythme moins soutenu, les entreprises souhaitant procéder à des acquisitions qui soient vraiment clés pour leur stratégie de croissance »

Source :  www.pwc.fr

 

Posté le par La rédaction


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