La fusion génère des gaz de combustion et des poussières dont la concentration varie suivant la technologie de fusion utilisée. Ainsi au cubilot, les poussières peuvent contenir :
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du coke sous forme de particules grossières à fines ;
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de fines particules d’oxydes de fer ;
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des poussières de castine ;
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des stériles et du sable provenant de la charge métallique ;
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selon la propreté des charges, des oxydes de métaux lourds et éventuellement des fractions organiques.
Les fours à arc émettent des poussières métalliques (oxydes de métaux) et non métalliques (fluorures). Les fours rotatifs et les fours électriques rejettent peu de poussières.
Pour les fonderies de métaux non ferreux, les rejets de poussières sont extrêmement bas.
Lors de la fabrication des moules et des noyaux, des vapeurs de nature organique liées à la nature des résines sont susceptibles d’être émises. La composition des liants évoluant sans cesse, les émissions de composés organiques volatils tendront à décroître dans les prochaines années. Les fournisseurs mettent au point des formulations à base de solvants aliphatiques moins polluants que les composés aromatiques.
Des dégagements de gaz se produisent lors de la coulée et au décochage suite à la dégradation thermique des liants organiques ou à celle des additifs dans le cas des sables à vert.
En moulage sous pression, les poteyages sont décomposés et craqués lors du contact avec le métal. Les émissions gazeuses seront constituées de dioxyde de carbone en faible quantité et de composés organiques volatils.
Les opérations de parachèvement génèrent essentiellement des poussières métalliques.