Les différentes étapes des procédés de retraitement sont génératrices d’effluents radioactifs gazeux, liquides et solides. En règle générale, ces déchets ne peuvent pas être rejetés directement dans l’environnement. Ils doivent donc être traités de manière à respecter les limitations fixées dans le cadre des autorisations de rejets. Les résidus de ces traitements devront être ensuite conditionnés sous une forme solide la plus stable possible en vue de leur stockage.
La politique suivie dans les usines modernes consiste à effectuer ces traitements et ces conditionnements le plus rapidement possible de manière à réduire au minimum les entreposages tampons, avec le souci de minimiser en volume et en activité les déchets produits, notamment en recyclant le plus possible les réactifs (acide nitrique, solvant) dans le procédé.
Dans le cadre de la loi française du 30/12/1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs, un programme important est mené sur un plan international dans plusieurs directions avec pour objectif une séparation plus complète des radionucléides de très longue durée de vie en vue de leur éventuelle transmutation en éléments moins nocifs, de manière à diminuer encore plus fortement les nuisances potentielles à long terme des déchets à stocker.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
— Retraitement du combustible- Principales opérations – Retraitement du combustible. Principales opérations ;
— Retraitement du combustible- Traitement des déchets – Retraitement du combustible. Traitement des déchets (le présent article) ;
— Retraitement du combustible- Procédés, ingénierie et usines – Retraitement du combustible. Procédés, ingénierie et usines ;
— – Retraitement du combustible.