Dune manière générale, l’amélioration de l’efficacité des processus passe par la garantie de l’exactitude des valeurs délivrées par les appareils de mesure. Pour répondre à ce besoin, qui se manifeste d’ailleurs pour toutes les grandeurs physiques, il faut disposer de références sûres et de moyens de transférer ces références d’une étape à l’autre de la chaîne d’étalonnage, c’est-à-dire depuis la référence nationale jusqu’à la mesure industrielle. Le processus qui vient d’être décrit n’est rien d’autre que la mise en place des méthodes destinées à établir la « traçabilité » des mesures.
Ce dossier cherche à illustrer la notion de traçabilité au sein des chaînes d’étalonnage en prenant l’exemple des mesures de température. La température est en effet une grandeur qui influence de très nombreux processus scientifiques, techniques ou industriels et sa mesure est donc effectuée des milliers de fois chaque jour.
Après une description sommaire du système d’étalonnage français, la chaîne d’étalonnage « Température » est présentée à partir des moyens et méthodes permettant de raccorder les instruments de mesure de température. Puis les méthodes d’évaluation des incertitudes associées au processus d’étalonnage sont illustrées par l’exemple de l’étalonnage par comparaison d’un couple thermoélectrique.