Les recherches appliquées contribuent ainsi à doter les robots de certains attributs généraux de la vie, comme l’adaptabilité, l’auto-organisation et l’autoréparation. De même, les recherches fondamentales contribuent à mieux comprendre l’autonomie du vivant parce que, loin d’avoir pour objectif de remplacer la biodiversité naturelle par une silico-diversité artificielle – comme le prétendent certains détracteurs de cette approche –, elles augmentent sensiblement le champ des connaissances acquises sur les systèmes vivants, à quelque échelle – nano ou macro – que ce soit.
Au sein des approches biomimétiques, largement développées depuis longtemps dans le monde et depuis peu en France, la robotique bio-inspirée tient une place de plus en plus importante. Un rapport prospectif (2022-2031) révèle que la demande de ces robots croît de façon exponentielle dans le monde, dans des domaines aussi divers que l’industrie, l’ingénierie, l’agriculture, la santé, la défense, l’exploration planétaire ou la protection de l’environnement .
Afin de se conformer au programme des Nations-Unies pour le développement durable à l’horizon 2030, ces recherches devront cependant répondre aux exigences des technologies vertes et des tendances récentes de la robotique, qui visent à produire des robots souples, recyclables, biodégradables et autoréparables. Plusieurs solutions ont déjà été proposées pour atteindre ces objectifs, telles que le recours à des polymères hautement extensibles, à des composants dégradables ou à des batteries recyclables assemblées selon des normes écologiques ...
QUIZ ET TEST DE VALIDATION PRÉSENTS DANS CET ARTICLE
