Le terme d’agglomération a un sens très spécial en sidérurgie : au lieu de signifier seulement un grossissement des particules, opération qui pourrait être réalisée par un simple briquetage par exemple, il signifie une préparation des fines de minerais de fer qui inclut :
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le grossissement des particules, c’est-à-dire la production à partir de fines de 0 à 6 ou 10 mm, voire de concentrès très fins au-dessous de 100 à 150 µm, de morceaux de 5 à 50 mm nécessaires pour les cuves de hauts-fourneaux ou de réduction directe ;
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mais aussi une cuisson, c’est-à-dire une opération thermique où l’on dissocie les hydrates et les carbonates des minerais ou des fondants (calcaire, dolomie) et où l’on prépare aussi à la fois le laitier et les oxydes de fer (qui par réduction produiront le métal).
Tout cela explique que le briquetage ne convient pas et qu’il faut une opération thermique et, donc, métallurgique. En pratique, on peut distinguer :
De ce fait, avant de consacrer les deuxième et troisième parties à ces deux procédés, nous rappellerons, dans une première partie, leurs développements sur le plan mondial en expliquant pourquoi ces opérations sont nécessaires et ne pourront certainement pas être supprimées, tout au moins dans un proche avenir.
Une dernière partie sera consacrée aux conclusions, à l’évolution du marché de ces deux procédés et aux stratégies des principaux acteurs de ce secteur des industries minières et sidérurgiques.