Article de référence | Réf : BM7628 v1

Assemblage pont sur coque
Collage des composites - Secteur de la construction navale

Auteur(s) : Philippe COGNARD

Date de publication : 10 oct. 2003

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Le PRV (polyester renforcé de verre) est utilisé depuis plus de 40 ans en construction navale. En effet, par rapport au traditionnel bois, ce matériau a l'avantage d'être insensible à la corrosion marine et à l’eau de mer, tout en assurant une excellente flottabilité. Cet article présente les méthodes de collage du PRV et d'autres matériaux composites pour former les différentes parties de la coque, du pont ou des renforts d'un bateau. 

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Philippe COGNARD : Ingénieur de l’École supérieure de physique et chimie de Paris - Ancien directeur commercial à la société Bostik Findley - Expert près les tribunaux

INTRODUCTION

Depuis 40 ans la construction navale a été un domaine de prédilection pour les matériaux composites, en particulier le polyester renforcé de verre (PRV), afin de remplacer le bois, putrescible, par des matériaux insensibles à la corrosion marine et à l’eau de mer, tout en assurant une excellente flottabilité, en permettant de réaliser des volumes creux importants et solides à bas prix.

Pour les bateaux de taille moyenne (bateaux de plaisance, de pêche, grands catamarans de compétition et aussi les petits navires commerciaux ou les chasseurs de mines qui ne doivent pas avoir de coques métalliques) on construit donc des coques volumineuses en stratifiés polyester-verre, sur lesquelles on assemble les membrures, les renforts longitudinaux et couples, qui sont aussi réalisés en matériaux composites (pultrudés, ...) qui peuvent être collés ou assemblés par stratification.

Cet article s’insère dans une série consacrée au collage des composites :

Plus largement, cet article complète l’ensemble consacré au collage des matériaux :

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm7628


Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

6. Assemblage pont sur coque

  • Les surfaces des grandes pièces moulées, coque et pont, ne sont pas très planes. Il faut donc en général remplir un joint qui peut atteindre plusieurs millimètres d’épaisseur voire davantage pour des bateaux de grandes tailles. On utilise alors un mastic-colle à base de résine polyester, durci par adjonction de catalyseur (peroxyde de benzoyle ou de méthyl éthyl cétone (cf. figure 3).

    Exemple

    Le mastic Freefix 6470 de la société Freeman (en Grande Bretagne) par exemple, donne une résistance au cisaillement de 5 à 6 MPa, et il peut être utilisé jusqu’à quelques millimètres d’épaisseur.

    On utilise également des adhésifs uréthanes-acrylates.

    Le collage avec un mastic polyuréthane (PU) souple procure l’étanchéité et la protection nécessaire des tranches des stratifiés.

    Exemple

    La société Jeanneau utilise un adhésif PU monocomposant avec un accélérateur ajouté au moment de la dépose de l’adhésif pour l’assemblage pont-coque de ses voiliers, pour le collage de stratifiés polyester-verre côté gel coat et fibres. Un primaire est appliqué au préalable. Ce produit donne à la fois un collage structural et une grande étanchéité. Souple, il résiste parfaitement dans le temps à la mer et aux chocs des vagues.

  • L’autre technique est l’assemblage par stratification avec plusieurs plis de stratifié polyester-verre. On a ainsi une parfaite compatibilité de la couche de stratification avec le composite de la coque et du pont, et la stratification donne des assemblages solides en forme de T ou de L (figures 3 et 5 b).

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Assemblage pont sur coque
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - ROSSELLI (F.), CARBUTT (P.) -   Comparison of traditional boat assembly methods versus structural bonding  -  . ITW Plexus european division (2001).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS