Présentation

Article

1 - PROBLÉMATIQUE DE L’ESTIMATION DE COÛT

2 - DÉCOMPOSITION ET DÉFINITION DU COÛT DE REVIENT TECHNIQUE

3 - PRÉCISION D’UNE ESTIMATION ET MARGE D’ERREUR

  • 3.1 - Trois caractéristiques : fidélité, sensibilité et justesse
  • 3.2 - Précision théorique et précision industrielle
  • 3.3 - Marge d’erreur globale

4 - COURBES D’APPRENTISSAGE

  • 4.1 - Expression mathématique
  • 4.2 - Application à l’estimation des coûts

5 - MÉTHODES D’ESTIMATION DE COÛT

6 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : BM7076 v1

Conclusion
Estimation des coûts en production mécanique

Auteur(s) : Pascal DUVERLIE, Jean-Marie CASTELAIN, Thibault FARINEAU

Date de publication : 10 juil. 1999

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Pascal DUVERLIE : Docteur ès Sciences en génie mécanique - Ingénieur ENSIMEV (École nationale supérieure d’ingénieurs en mécanique énergétique de Valenciennes) - Conseil en entreprise - Responsable de Donam

  • Jean-Marie CASTELAIN : Ingénieur ENSAM (École nationale supérieure des arts et métiers) - Professeur des Universités en génie mécanique - Directeur de l’ENSAIT (École nationale supérieure des arts et industries textiles)

  • Thibault FARINEAU : Ingénieur ISIV (Institut supérieur industriel de Valenciennes) - Chercheur au LAMIH (Laboratoire d’automatique et de mécanique industrielles et humaines)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Les entreprises vivent dans un monde de compétition où elles cherchent un maximum de profit et l’acquisition de marchés prometteurs. Face à cette concurrence technico-économique, la maîtrise des coûts d’un projet ou d’un produit n’est pas seulement un atout mais une obligation.

Dans le premier paragraphe de cet article, on situe l’estimation des coûts par rapport au cycle de vie des produits. On présente également les différentes méthodes d’estimation de coût couramment utilisées en précisant leur domaine d’utilisation par rapport au cycle de vie des produits. On distingue ici principalement les trois méthodes génériques suivantes :

  • la méthode analogique ;

  • la méthode analytique ;

  • la méthode paramétrique.

Dans le deuxième paragraphe, on définit le prix de revient technique et on précise la difficulté à en connaître chaque élément. Cette partie rappelle au lecteur les éléments les plus importants à prendre en compte dans le coût d’une pièce mécanique.

Afin de bien maîtriser les résultats d’un chiffrage, on aborde dans les deux paragraphes suivants la précision des méthodes et les courbes d’apprentissage. Ces deux éléments sont très importants et expliquent les raisons de chiffrages différents pour une même pièce.

Enfin, dans le dernier paragraphe de l’article, il y a une présentation détaillée de chacune des méthodes citées précédemment avec, pour chacune :

  • la définition ;

  • la mise en œuvre ;

  • les avantages et inconvénients ;

  • l’application sur un cas réel.

On montre que la méthode paramétrique basée sur les Fonctions d’Estimation de Coût (FEC) permet de connaître les tendances générales d’évolution d’un coût mais ne permet pas de résoudre l’estimation de coût d’un cas particulier. Un des exemples utilisés pour illustrer la méthode paramétrique présente la détermination et la mise en œuvre d’une FEC. Quant à la méthode analogique, par la recherche de cas similaires, elle est en mesure de résoudre un cas particulier à condition que celui-ci ait déjà été traité. On présente une application de la méthode analogique avec l’utilisation d’un outil de raisonnement à partir de cas passés. Il s’agit d’une technique différente de la technologie de groupe mettant en œuvre des techniques d’apprentissage, d’indexation et de mesure de similarité. Les résultats obtenus aujourd’hui avec les outils de raisonnement à partir de cas sont très intéressants. Enfin, la méthode analytique est très utilisée pour la grande série lorsque l’on se trouve en phase d’industrialisation et qu’il s’agit d’optimiser le process de fabrication.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm7076


Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

6. Conclusion

Au cours de cet article, nous avons montré l’importance et la complexité de l’estimation de coût au sein de l’entreprise. Puis, nous avons identifié les différentes composantes du prix de revient. Enfin, nous avons présenté les différentes méthodes d’estimation illustrées d’exemples. Il est important de retenir que le choix d’une méthode d’estimation dépend de plusieurs paramètres :

  • l’étape du cycle de vie du produit (préétude, conception, production...) ;

  • les données disponibles ;

  • les délais accordés pour réaliser le chiffrage ;

  • la précision exigée ;

  • le type d’élément dont on veut estimer le coût...

On a pu constater également que pour toutes les méthodes d’estimation (analogique, paramétrique et analytique), il est nécessaire de constituer une base de données ou de connaissances technico-économique fiable. En effet, il est très important de noter que la plupart des estimations sont réalisées par extrapolation du passé. De plus, les résultats obtenus pour un chiffrage ne pourront jamais être de meilleure qualité que les données utilisées au cours de l’estimation.

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Conclusion
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - MILLER (F.W.) -   Design for Assembly : Ford’s better Idea to improve products.  -  Manufacturing System, mars 1988.

  • (2) - VACOSSIN (B.) -   Rapport interne projet Metacost,  -  1993.

  • (3) - CHAUVET (A.) -   Documents séminaire méthodes de conception.  -  Salon CAO/CFAO, 1993.

  • (4) - BOOTHROYD (G.) -   Estimate cost at an early stage.  -  Annals of CIRP, 1988.

  • (5) - TICHKIEWITCH (S.) -   Optimisation des structures avec contraintes technologiques, un exemple : la CAO de pièces estampées.  -  Thèse d’habilitation, Paris, 6 juin 1989.

  • (6) - AFNOR -   Précis de construction mécanique  -  . Tome 2 Méthodes, fabrication et normalisation, 1985.

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(177 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS