L’aviculture n’est plus le métier d’aventurier du début du XXe siècle et la production de l’œuf, qui demande des investissements considérables, tant intellectuels que financiers, est devenue une industrie très importante. C’est sur cette industrie moderne que la production des ovoproduits a pu se développer, souvent initiée par des aviculteurs soucieux de rechercher des produits à valeur ajoutée plus forte que celle du banal œuf en coquille.
À l’industrie déjà ancienne de la casserie d’œufs succède aujourd’hui une activité industrielle qui emploie les technologies les plus évoluées du domaine de la biochimie, du froid, de la physique et de la mécanique pour inventer, mettre au point, fabriquer, conserver et distribuer de nouvelles présentations de l’œuf et de nouveaux produits dérivés d’une innovation fertile et prometteuse.
Dans le monde entier, une industrie puissante produit des œufs et transforme une part croissante de ces œufs en ovoproduits.
La France, leader européen dans le domaine de la sélection avicole, utilise les techniques et les matériels les plus évolués et a mis au point les machines et les procédés les plus performants du monde pour augmenter la productivité, abaisser les prix de revient et améliorer la qualité des ovoproduits.
Or cette tendance au développement de l’aviculture et de l’utilisation des ovoproduits va s’accélérer en Europe de l’Est, sur tout le continent asiatique, en Amérique du Sud et en Afrique, car il faut mieux nourrir les peuples, et l’œuf présente d’indéniables avantages tant sur le plan nutritionnel qu’économique.
Ces pays peuvent avoir intérêt à s’inspirer des réalisations décrites dans cet article et de l’expérience acquise pour éviter les échecs et aussi ne pas tout réinventer.