Langages
Langages informatiques

Tout est à la base fondé sur les langages ! Puisque l’on ne saurait parler de quoi que ce soit s’il n’existe pas, au préalable, au moins une description. Une description est un texte (un ensemble de symboles) régi par des règles (une grammaire) stipulant ce qui est licitement énonçable ou pas. À ces conventions d’ordre syntaxique doit être associée une sémantique qui donne un sens à ce qui est écrit.

C’est à partir de ce sens que l’on peut raisonner – pour écrire un texte procurant un certain effet, – pour savoir si un but est atteignable, – pour déterminer si deux énonciations sont similaires, etc. Les sémantiques sont elles-mêmes des textes rédigés (le plus souvent) en anglais (dans les normes, recommandations, RFC, etc.) ou dans des systèmes formels (BNF, W-grammaire, lambda-calcul, sémantique naturelle, pseudo-code, etc.) ces derniers étant eux-mêmes, à leur tour, régis par grammaire et sémantique.

Aux syntaxe et sémantique est souvent associée une pragmatique fixant des conventions supplémentaires d’emploi du langage : les tours de main, les habitudes, les bonnes pratiques. Ce sont souvent ces pratiques qui soudent les développeurs, leur permettent de se comprendre et les font évoluer en tant que communauté.

La catégorie des langages de programmation est la mieux connue. Un langage de programmation décrit à la fois la structuration des données et les algorithmes qui les transforment. La catégorie des langages de description est plus vaste encore puisque si elle inclut les langages de programmation qui ne sont, en premier lieu, que des descriptions de traitement, elle comprend aussi ses langages qui décrivent des domaines souvent spécialisés comme des Latex entre données (SQL DDL, JSON, RDF…), des mises en page (LaTeX, HTML, CSS…), des formats de chaînes de caractères (RegExp, XML schema…) mais aussi des algorithmes synchrones (Esterel), des algorithmes de manipulation d’arbres (XSLT), etc.