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« Plus fraîche ma ville » : l’outil au service des îlots de fraîcheur

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« Plus fraîche ma ville » : l’outil au service des îlots de fraîcheur

Posté le par Matthieu Combe dans Environnement

L’ADEME lance « Plus fraîche ma ville », un service numérique public d’aide à la décision pour les villes qui veulent mettre en place des solutions de rafraîchissement.

À chaque vague de chaleur, les ventes de ventilateurs et de climatiseurs explosent et les urbains se ruent à proximité des fontaines pour se rafraîchir. Alors que le confort thermique à l’intérieur des bâtiments doit être traité via des rénovations performantes, l’Ademe veut aider les collectivités à améliorer le confort thermique extérieur grâce à son nouvel outil gratuit « Plus fraîche ma ville ». Ce service constitue une première étape d’aide à la décision, avant une étude sur-mesure menée par un bureau d’étude.

Les collectivités en première ligne

Les collectivités sont en effet en première ligne pour lutter contre les épisodes caniculaires qui tendent à s’intensifier et se multiplier. « Pour y faire face, elles doivent déployer des solutions adaptées à leur territoire et à leur spécificité, souligne Élodie Briche, qui porte le projet à l’Ademe. Il faut réfléchir à des solutions à déployer en fonction du foncier disponible, de la morphologie urbaine, des politiques en cours, du bâti existant et surtout penser au type de climat futur. »

Concrètement, cet outil propose de trouver la solution la plus adaptée à son territoire. Qu’il s’agisse de rafraîchir un rond-point, un bâtiment, un parking, une rue, une place, une cour d’école ou encore un parc, il propose jusqu’à quatre solutions déployables rapidement ou à moyen terme. Et pour chacune de ces solutions, « Plus fraîche ma ville » fournit une fiche technique expliquant son potentiel de rafraîchissement, les matériaux et mobiliesr envisagés, le diagnostic en amont, les étapes de mise en œuvre et les points de vigilance. Il renseigne en plus les coûts et les financements disponibles.

Ce service numérique recense enfin des retours d’expérience pour faciliter la prise de décision. Ils alimentent aussi une catégorie « Oups » pour documenter les problèmes rencontrés par les agents et élus des collectivités et éviter ainsi de les reproduire.

Une première étape pour découvrir des solutions à déployer

Il n’y a pas de réponse unique et pas de solution « prêt-à-rafraîchir » généralisable. Elodie Briche détaille le panel des solutions : « Il y a quatre types de rafraîchissement urbain : les solutions vertes liées à la végétalisation des espaces urbains, les solutions bleues liées à la gestion de l’eau, les solutions grises qui comprennent les revêtements, les matériaux et les formes urbaines – ce que l’on appelle la typomorphologie –, et les solutions douces qui vont être les changements de pratiques de la ville et de comportements. »

Mais « il ne suffit pas de changer de revêtement et de planter des arbres pour régler le problème », avertit Perrine Prigent, conseillère municipale déléguée à la valorisation du patrimoine, à l’amélioration des espaces publics et à la place de l’eau à Marseille. « Plus fraîche ma ville » invite en plus à anticiper l’évolution future du climat pour adapter les essences au climat futur, calculer les besoins en eau et prévoir l’entretien. Car si la végétation apporte de l’ombrage, sans eau, il n’y aura pas de phénomène d’évapotranspiration et donc pas d’îlot de fraîcheur.

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Posté le par Matthieu Combe


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