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Auteur(s)
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Alain LOMBARD : Consultant toxicologue et IPRP, Allotoxconsulting, Antibes, France
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’objectif de cette fiche est de savoir reconnaître et évaluer les potentialités allergisantes d’une substance chimique
La sensibilisation à une substance chimique survient après des contacts répétés, à faibles doses, pendant une période plus ou moins longue. Les réactions de sensibilisation (allergie) se déclenchent d’une manière inattendue lors d’un nouveau contact fortuit avec la substance sensibilisante.
Le rôle du préventeur est d’identifier les substances sensibilisantes, d’en évaluer les dangers et de prévenir les risques. Cela nécessite de comprendre les mécanismes de la sensibilisation, et de savoir interpréter les résultats des études.
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Quels tests permettent de détecter les substances sensibilisantes pour la peau ?1. Quelles sont les formes d’allergie en milieu professionnel ?
Deux formes de sensibilisations sont à retenir.
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La sensibilisation cutanée : sensibilisation de contact de type IV.
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La sensibilisation respiratoire : sensibilisation humorale de typeI.
Le schéma d’induction de la sensibilisation est le même pour les deux formes.
La sensibilisation se déroule en trois phases :
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induction par des contacts répétés à faible dose par voie respiratoire ou sur une partie du corps ;
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temps de latence/maturation plus ou moins long permettant la mise en place de la sensibilisation ;
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déclenchement de la réaction allergique lors d’un nouveau contact à très faible concentration, par voie respiratoire ou à l’endroit de l’induction cutanée ou sur une autre partie du corps, la réaction est rapide et maximale.
1.1 Sensibilisation cutanée (de contact)
Elle se met en place suite à des contacts cutanés répétés à faibles doses avec des substances chimiques non irritantes pour la plupart. C’est une réaction retardée qui se déclenche après une phase d’induction plus ou moins longue.
Les médiateurs de la sensibilisation sont des globules blancs qui se multiplient dans le thymus. Ils sont appelés les lymphocytes T.
Le mécanisme est simple : pendant la phase d’induction de la sensibilisation, des lymphocytes T sont attirés par la substance sensibilisante (appelée aussi antigène ou allergène) en contact avec la peau, afin de protéger l’organisme contre cette intrusion chimique. Ils se marquent à cette substance. Le thymus multiplie le nombre de lymphocytes T marqués à l’antigène. Ceux-ci se dispersent dans l’organisme (en patrouille en quelque sorte). Chaque nouveau contact avec l’antigène accroît le nombre des lymphocytes T qui se concentrent près du lieu d’intrusion sans manifester de réaction visible.
Ces lymphocytes T s’accumulent dans les ganglions lymphatiques qui irriguent la zone cutanée touchée par la substance sensibilisante (allergène).
Lors d’une nouvelle exposition cutanée « contact déclenchant », l’afflux de lymphocytes T, qui libèrent des médiateurs de l’inflammation dont de l’histamine, provoque localement la dilatation (vasodilatation) des petits vaisseaux sanguins (capillaires) et facilite l’exsudation...
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Quelles sont les formes d’allergie en milieu professionnel ?
ANNEXES
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A. Lombard et al. – Évaluation technico-économique des produits au stade initial du développement. Partie 2, pp. 153-281. ISTE Éditions, Ltd London (2024).
L’OCDE propose des lignes directrices pour les essais de produits chimiques dont un ensemble de méthodes d’essai les plus pertinentes agréées internationalement et utilisées par les gouvernements, l’industrie et les laboratoires indépendants pour déterminer l’innocuité des produits chimiques et des préparations, y compris les pesticides et les produits chimiques industriels. Elles couvrent les essais sur les propriétés physico-chimiques des substances, leurs effets sur la santé humaine et leurs effets sur l’environnement ainsi que la dégradation et la bioaccumulation dans l’environnement.
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