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1 - DÉFINITIONS

2 - PRINCIPE D’UNE MACHINE TYPE

3 - DESCRIPTION SOMMAIRE ET FONCTIONNELLE

Article de référence | Réf : B7120 v1

Principe d’une machine type
Machine-outil - Présentation

Auteur(s) : François C. PRUVOT

Date de publication : 10 avr. 1997

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Auteur(s)

  • François C. PRUVOT : Ingénieur-docteur - Ancien Directeur technique de Renault Machines-outils - Professeur honoraire, directeur du Laboratoire de productique et de machines-outilsÉcole polytechnique fédérale de Lausanne

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INTRODUCTION

L’étude ne concernera que les machines d’usinage des métaux.

La quasi‐identité de la plupart des organes de toutes les machines d’usinage, soulignée par les définitions 1, nous permettra de n’en étudier qu’une seule, qu’on choisira volontairement atypique ; aussi bien élément de machine universelle que tout ou partie d’une machine spéciale, elle nous permettra de ne décrire qu’une fois ses principaux composants. Bon nombre, cependant, seront absents de certaines machines : leur étude ou leur utilisation ne les prendra simplement pas en compte, sans pour autant remettre en cause l’architecture ou la technologie de la machine type.

Il faut cependant noter une évolution qui a commencé avec la Première Guerre mondiale, mais qui est loin d’être achevée : c’est la tendance à l’automatisation intégrale.

L’automatisation est devenue une réalité dans les industries du textile dès la fin du XVIII e siècle (cf. Jacquard 1752‐1834). Les premières machines‐outils entièrement automatiques, les décolleteuses, nées à la fin du XIX e siècle, n’étaient capables que d’usiner des pièces relativement simples et fabriquées en grande série, généralement tirées de métaux en barres (cf. Brown et Sharp ; Jung). C’est la guerre sous‐marine qui, rendant problématique l’exportation de céréales des États‐Unis vers la Grande‐Bretagne, poussa au développement du machinisme agricole dans ce même pays, contraint de devenir autosuffisant pour ce qui est de la nourriture. La première usine moderne de tracteurs y fut alors installée par Henry Ford (1863-1947). De nos jours et depuis des décennies, la génération des machines-transferts, des machines à commande numérique, des systèmes flexibles de fabrication, des machines d’assemblage automatique et de bien d’autres, toutes machines sur lesquelles l’homme n’intervient pratiquement plus en temps réel, n’a pas encore modifié l’architecture des machines et leurs composants de façon radicale.

Cela procède sans doute de la volonté consciente ou inconsciente de maintenir les machines‐outils dans leur rôle d’auxiliaire d’un opérateur humain. Nous essaierons, à la fin de l’ensemble « Machine‐outil », de montrer une évolution possible des machines, qui pourrait leur permettre un travail quasiment autonome. Se pose alors la question de savoir si cette évolution est nécessaire économiquement ; si la réponse est positive, on ne pourra alors pas échapper à deux problèmes qu’on ne saurait passer sous silence. Le premier, d’ordre social – sinon sociologique –, fait l’objet de débats publics depuis des décennies, ce qui ne veut pas dire qu’il soit bien compris (et encore moins résolu). Le second semble être passé inaperçu, bien que son importance soit au moins égale à celle du premier ; le progrès technique n’a été rendu possible que par la conjonction de l’homme et de la machine, l’un poussant et corrigeant l’autre. C’est ainsi que l’on a pu faire des machines filles, plus performantes, plus précises, que leurs mères. L’automatisme intégral, en tout cas tel qu’il se pratique aujourd’hui, n’a plus ce potentiel d’amélioration continue qui a permis de passer du tour de potier du néolithique au centre de tournage permettant la génération, par usinage au diamant monocristallin, de miroirs de télescopes et d’objectifs de satellites-espions, d’une précision très submicronique. La fille ne vaut plus la mère ; en tout cas, elle ne lui est plus supérieure. Là encore, nous essaierons de montrer quelques points qui pourraient permettre de poursuivre l’amélioration des performances des machines‐outils qui s’avérera rapidement indispensable.

L’article « Machine‐outil » fait l’objet de plusieurs articles :

Les sujets ne sont pas indépendants les uns des autres ; le lecteur devra assez souvent se reporter aux autres articles. Le numéro d’article est suivi du numéro de paragraphe ou de figure.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-b7120


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2. Principe d’une machine type

Le principe d’une machine‐outil par enlèvement des copeaux est très simple : on déplace devant un outil (fixe ou animé de mouvements) une pièce à usiner. Ce déplacement relatif entraîne, s’il y a interférence outil /pièce, un enlèvement de matière que nous appelons usinage.

Nota :

l’essentiel de la matière enlevée doit appartenir à la pièce à usiner. Cependant, la plupart des processus d’usinage entraînent aussi un enlèvement de matière de l’outil ; c’est alors une usure dont l’effet n’est pas toujours nuisible (cf. autorégénération des meules en rectification ou des pierres en pierrage).

  • Selon les conventions de la physique élémentaire, un point matériel – et donc une pièce composée d’une infinité de points – possède, par rapport à un référentiel spatial fixe, six degrés de liberté. Si ce référentiel est un trièdre trirectangle, le déplacement du point / pièce dans l’espace pourra être réduit à trois translations suivant les axes OX, OY, OZ (figure 1) et à trois rotations autour de vecteurs parallèles à ces mêmes axes, normalement désignées par A (autour de OX ), B (OY ) et C (OZ ). Le point /pièce est alors réputé avoir six degrés de liberté par rapport au référentiel [trois de translation (OX, OY, OZ ) et trois de rotation (A, B, C )].

  • Si les déplacements correspondants sont commandés, on conçoit qu’on puisse générer, sur et dans la pièce, des surfaces fonctionnelles, mais de fonctions très variées : purement esthétiques (matrices d’emboutissage de carrosseries de véhicules ou d’un appareil électroménager) ; guidage d’écoulement (voilure ou fuselage d’avion, aubage de turbine) ; séparation (surface d’un carter dissociant deux espaces dont la communication doit obéir à certaines règles) ; positionnement relatif avec une précision plus ou moins grande de deux pièces l’une par rapport à l’autre, etc.

    Dès que ces surfaces répondent à des caractéristiques topologiques ou dimensionnelles précises (planéité, parallélisme, diamètre,...

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