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RÉSUMÉ
Les mesures météorologiques ont pour but de chiffrer les différentes grandeurs qui caractérisent l’état physique et thermodynamique de l’atmosphère, comme le vent, la température, l’humidité, le rayonnement solaire. Les mesures météorologiques peuvent donc avoir des finalités variées, qui conditionnent l’exposition des capteurs, facteur majeur pour leur représentativité.
Cet article s’attache à détailler chacune de ses grandeurs (définitions, types de mesures effectuées, facteurs d’influence et règles d’exposition), principalement pour des mesures in-situ.
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Michel LEROY : Retraité - - Ancien Ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts à Météo-France - Ancien élève de l’École Polytechnique
INTRODUCTION
La météorologie s’intéresse principalement à l’état physique et thermodynamique de l’atmosphère.
Les modèles de prévision numérique, actuellement à l’origine des prévisions à courte et moyenne échéance (1 à 15 jours), modélisent l’atmosphère par un ensemble d’équations thermodynamiques et d’équations de la mécanique des fluides. Les valeurs mesurées des grandeurs de base nécessaires aux modèles numériques sont essentiellement le vent, la pression, la température et l’humidité, au sol mais surtout en altitude. Ces mesures sont effectuées le plus possible suivant des procédures recommandées par l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM), pour maximiser leur représentativité.
De plus et pour répondre aux besoins de la prévision locale, de la climatologie et du suivi en temps réel du temps, pour les utilisateurs professionnels de plus en plus nombreux (agriculture, aviation, transport, travaux publics), des mesures additionnelles sont très souvent effectuées.
Les mesures météorologiques in situ peuvent être perturbées par leur environnement immédiat. L’exposition des capteurs est donc un facteur essentiel de leur représentativité.
Cet article tente de couvrir l’ensemble des mesures couramment effectuées en météorologie. L’analyse physico-chimique de l’atmosphère n’est pas, en France, de la responsabilité de la météorologie et n’est pas traitée ici.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juil. 1980 par Paul VITON
- Version archivée 2 de juil. 1993 par Michel LEROY, Pierre GRÉGOIRE
- Version archivée 3 de sept. 2005 par Michel LEROY, Pierre GRÉGOIRE
DOI (Digital Object Identifier)
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Mesures physiques
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13. Capteurs « temps présent »
Sont appelés capteurs « temps présent », une nouvelle génération de capteurs indiquant les principales caractéristiques des hydrométéores.
Ces capteurs détectent la présence d’hydrométéores précipitants et cherchent à les qualifier : bruine, pluie, pluie verglaçante, neige, mélange pluie et neige, grêle, avec une indication de leur intensité. Certains donnent de plus des indications sur la visibilité (portée optique météorologique). Tous les services météorologiques sont intéressés à l’heure actuelle par ces capteurs, car ils peuvent permettre de ne pas utiliser d’observateur humain pour l’observation du temps qu’il fait, appelé temps présent.
L’automatisation de l’observation du temps présent a nécessité de préciser les définitions de certains paramètres. Par exemple, à partir de quelle intensité doit-on détecter une précipitation ? Une goutte reçue sur la surface d’une main est-elle suffisante ? Un capteur doit-il être très sensible pour détecter une goutte, au risque de fournir une fausse détection liée au passage d’une poussière ? Des définitions objectives ont donc été nécessaires pour développer, puis qualifier un capteur ; elles ont été introduites dans le guide CIMO de l’OMM.
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Capteurs optiques de type diffusomètre : il existe des capteurs dérivés de diffusomètres (§ 11.2).
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Un constructeur utilise un volume diffusant de faible volume qui permet la détection de particules présentes dans ce volume. Il en résulte des pics de signaux diffusés, dont l’amplitude et le nombre conduisent à l’estimation d’une « intensité » optique de précipitation. Un détecteur de précipitation à grille capacitive (§ ...
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Capteurs « temps présent »
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - * - Guide de la Commission des Instruments et Méthodes d’observation –. Doc. n° 8. Organisation météorologique mondiale (Genève).
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(2) - * - Ce document, en téléchargement libre, est LE document à consulter pour en savoir plus sur les instruments météorologiques et les méthodes d’observation. Il est mis à jour régulièrement et contient une longue liste de références bibliographiques.
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
NORMES
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Mesure de l’humidité de l’air – Paramètres hygrométriques - NF X15-110 - Juillet 1994
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Mesure de l’humidité relative de l’air – Hygromètre à variation d’impédance (capacitif et résistif) - NF X15-113 - Décembre 1997
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Mesure de l’humidité de l’air – Générateurs d’air humide à solutions salines pour l’étalonnage des hygromètres - NF X15-119 - Juillet 1999
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Spectre d’action érythémale de référence et dose érythémale normalisée - NF ISO 17166 - Juillet 2000
-
Énergie solaire – Étalonnage des pyranomètres par comparaison à un pyranomètre de référence - NF ISO 9847 - 2023
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Énergie solaire – Étalonnage des pyranomètres par comparaison à un pyrhéliomètre - NF ISO 9846 - 1993
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Énergie solaire – Pyranomètres...
ANNEXES
Documentation – Formation – Séminaires (liste non exhaustive)
Publications Météo France, service documentation
La Météorologie – En particulier, numéros spéciaux 8e série, n° 39 et 40
https://meteoetclimat.fr/presentation-de-la-revue/
Spécial Observation (édité par la Société météorologique de France)
Journal of Applied Meteorology (États-Unis), mensuel (édité par l’American Meteorological Society)
https://www.ametsoc.org/ams/publications/journals/journal-of-applied-meteorology-and-climatology/
Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)
Prométéo – Association pour la promotion des techniques et équipements français pour la météorologie)
Météo et Climat
Organisation météorologique mondiale (OMM)
American Meteorological Society
Météo France
HMEI HydroMeteorological and Environmental Industry – Association internationale de fabricants de matériels météorologiques
Constructeurs...
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