L ’air atmosphérique est constitué d’un mélange d’air sec et de vapeur d’eau.
L’air sec est lui-même un mélange de gaz, contenant principalement de l’azote et de l’oxygène ; en plus faible quantité, il contient également de l’argon et du gaz carbonique, et en quantité encore inférieure d’autres gaz tels que néon, krypton, xénon, etc. Les concentrations de ces différents constituants peuvent très légèrement varier dans le temps et dans l’espace, mais pour la plupart des mesures à effectuer sur l’air humide, il est possible de les considérer comme constantes. L’air sec sera donc considéré dans ce qui suit comme un gaz pur de masse volumique bien déterminée.
La concentration de vapeur d’eau est par contre essentiellement variable, et ses variations ont une influence notable sur un certain nombre de phénomènes physiques, comme l’évaporation de l’eau, la condensation ou le givrage. À leur tour, ces phénomènes jouent un rôle dans de nombreux secteurs, comme le confort thermique dans l’habitat, l’évolution des conditions climatiques, la conservation des aliments, des produits pharmaceutiques ou électroniques, ou le fonctionnement de certains processus thermiques.
La mesure d’humidité a donc une grande importance industrielle ; les exigences dans ce domaine deviennent de plus en plus sévères, ce qui explique le grand nombre de travaux qui ont été effectués ces dernières années, aussi bien pour la mise au point d’instruments de mesure de bonne qualité que pour le développement de moyens d’étalonnages performants.
Les hygromètres font l’objet d’un deuxième article Hygromètres- Guide de choix – Étalonnage – Utilisation.