La thermographie infrarouge est un cas particulier de la thermographie, même si elle est la plus connue et la plus répandue. À l’origine (1970), le qualificatif « infrarouge » accolé à « la thermographie » visait à la distinguer des techniques de thermographie par contact. On étendra ici notre propos sur une plus grande partie du spectre de rayonnements.
Nous insisterons sur les différences entre la simple imagerie thermique et la thermographie de mesure, cette dernière étant l’orientation primordiale de cet article.
Jusqu’en 1995, présenter les caméras thermiques comme des « boîtes noires » à caractériser comme telles était une démarche justifiée, du fait d’une seule famille technologique. Cela évitait d’exposer des particularités sans incidence première sur les caractéristiques des appareillages. Dans un second article, nous aborderons les récentes technologies de détecteurs de rayonnement et leurs implications.
Nous respecterons au mieux les normes relatives à la « thermographie infrarouge » (NF A 09-400, NF A 09-420 et NF A 09-421).
Nous mettrons à profit le VIM – vocabulaire international de métrologie (JCGM 200:2012) et la norme de rayonnement (NF ISO 80000-7).