Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
Depuis 1985, PostScript offre un système d’impression de grande qualité, évolutif et indépendant des limitations physiques du support d’impression. En standardisant un langage de balises, il est devenu le langage de description, en édition et en impression, le plus utilisé de nos jours. PostScript a su s’adapter aux avancées techniques des imprimantes puis aux attentes des utilisateurs. Cet article décrit dans le détail l’organisation d’un système PostScript, de ses fonctions graphiques à ses opérateurs.
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Jean-Daniel FEKETE : Chargé de recherche à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)
INTRODUCTION
PostScript est incontestablement le langage de description de page le plus utilisé aujourd’hui. On le trouve dans la plupart des imprimantes à laser du commerce, dans les flasheuses professionnelles produisant des films, ainsi que dans certains systèmes d’affichage sur écran.
Créé en 1985 par la société Adobe Inc., PostScript a d’une part contribué à la révolution des métiers de l’édition et de l’impression, et d’autre part offert à tous les utilisateurs d’imprimante laser une qualité d’impression professionnelle. Pratiquement tous les imprimés d’aujourd’hui (livres, affiches, magazines, tracts, etc.) passent par le format PostScript.
PostScript a évolué parallèlement aux techniques d’imprimantes et à l’exigence des utilisateurs. Le niveau 1 de PostScript ne gérait que les à-plats de couleurs sur imprimantes noir et blanc ; le niveau 2 donnait accès aux couleurs tandis que le niveau 3 permet maintenant d’imprimer en couleurs des graphiques très riches composés de dégradés complexes.
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Résumé des opérateurs2. Organisation d’un système PostScript
La figure 2 décrit schématiquement les composantes d’un système PostScript. On y distingue le langage avec ses sous-parties, la machinerie graphique, ainsi que leurs relations avec les entrées et les sorties.
2.1 Langage
PostScript est un langage de programmation dérivé à la fois du langage Forth, dont il s’inspire pour ses mécanismes de gestion de pile, et de Lisp, dont il s’inspire en gérant les procédures comme des données (une procédure PostScript est en réalité un tableau) et pour le typage dynamique de ces données. Dans le niveau 2, PostScript utilise un « ramasse-miettes », technique de gestion de la mémoire également empruntée à Lisp.
À titre d’exemple, la figure 3 montre un programme PostScript et ce qu’il dessine. La première ligne indique qu’il s’agit d’un document PostScript. La deuxième ligne spécifie le plus petit rectangle contenant la zone dessinée [il part du point (0, 0) jusqu’au point (60, 70) en coordonnées cartésiennes]. Ensuite, le carré est décrit jusqu’au mot closepath. La couleur noire est ensuite choisie et le carré est rempli avec l’opérateur fill. Les lignes suivantes définissent et sélectionnent la fonte courante. Il s’agit de la fonte « Times-Roman », utilisée à la taille 10 points. Enfin, le mot « Bonjour » est dessiné à partir du point (0, 60) et la page est imprimée avec l’opérateur showpage.
En tant que langage, PostScript possède deux caractéristiques originales :
-
deux attributs sont associés à chaque valeur et permettent de spécifier leur accessibilité et leur exécutabilité ;
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il est possible de placer un point de sauvegarde de l’état du système et d’y revenir ensuite, c’est‐à‐dire de « défaire » les calculs et les modifications de structures effectuées depuis ce point de sauvegarde.
Pour le reste, PostScript est un langage généraliste mais assez peu lisible, plutôt conçu pour être facile à générer automatiquement que pour être écrit par un humain.
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - Manuel de référence du langage PostScript. - Addison-Wesley (1992).
-
(2) - PostScript Language Reference. - Addison- Wesley (1999).
-
(3) - FOLEY (J.D.), VAN DAM (A.), FEINER (S.K.), HUGHES (J.F.) - Introduction à l’infographie. - Addison-Wesley France (1995).
-
(4) - The Display PostScript System Reference. - Adobe Systems Incorporated (1988).
-
(5) - MERZ (T.) - PostScript and Acrobat/PDF. - Springer- Verlag (1997).
-
(6) - PostScript par l’exemple. - InterÉditions (1987).
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